Accueil Tizi Ouzou Deux ans après !

Larbâa Nath Irathen : Les dégâts, causés par les intempériesde 2012, à l’école « Mazar Amar », enfin pris en charge : Deux ans après !

2456
- PUBLICITÉ -

Il a fallu remuer ciel et terre et frapper à toutes les portes pour qu’une oreille prête attention aux cris des écoles primaires qui se trouvent dans un état lamentable, depuis les intempéries de 2012, qui ont causés d’énormes dégâts, notamment, au niveau de ces établissements sis au chef-lieu. Les travaux que nécessite l’école primaire Mazar Amar, qui a souffert des dégâts provoqués par les intempéries de 2012, ont bel et bien été lancés. Les enseignants ainsi que les parents d’élèves, désormais soulagés, ont salué cette initiative et espèrent que ces travaux soient achevés dans les meilleurs délais. Il faut rappeler que le retard enregistré dans la réalisation de ces travaux de rénovation a suscité la colère et le mécontentement des citoyens de cette localité dont des enseignants qui ont, même, fait la grève pour dénoncer cet état de faits. «Cette école est privée d’une salle, dont la toiture s’est effondrée à cause des neiges, depuis 2012. Durant les deux années écoulées, cet établissement était, donc, contraint de fonctionner avec une classe en moins, alors qu’elle manque, déjà de superficie et ne dispose, même pas, d’une salle pour les enseignants», nous diront plusieurs parents d’élèves de ladite école. «Il faut remédier à cette situation le plus vite possible, si non, un niveau sera dans l’obligation d’être supprimé justement, à cause de cette salle fermée», ajouteront-ils. Suite à un accord commun de la famille éducative, une solution provisoire, qui consiste à faire travailler les deux classes du préscolaire à tour de rôle, dans la même salle, soit une la matinée et l’autre l’après-midi, a été proposée. Ces deux classes fonctionnent ainsi, à ce jour, à cause de la «négligence» des autorités, nous dit-on. Si les choses semblent s’améliorer pour l’école Mazar Amar, ce n’est pas de même pour les autres établissements de cette région. Plusieurs écoles de la même localité souffrent, en effet, de plusieurs manques bien avant ces intempéries. Les personnels de ces lieux du savoir : inspecteurs, directeurs et enseignants ont envoyé plusieurs écrits aux autorités locales avant la rentrée scolaire, pour les inciter, voire même les prier, d’intervenir pour mettre fin au calvaire enduré par tout un chacun, mais en vain. La famille éducative de cette agglomération n’a qu’à prendre son mal en patience dans l’espoir de voir les autorités concernées donner suite à leurs réclamations.

- PUBLICITÉ -

Youcef Ziad

- PUBLICITÉ -