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Aïn El Hammam : la poste et des commerçants les refusent : Les billets de 200,00 DA indésirables !

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Contrairement aux autres organismes financiers, le bureau d’Algérie Poste de Aïn El Hammam, n’accepte plus les coupures de deux cents dinars datant de l’année 1983.

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Un préposé au guichet explique aux usagers que «nous appliquons les directives de la tutelle ». Notre tentative de verser des billets sur notre compte CCP obtient le même refus. La seule solution proposée est de se rendre à la succursale de la banque d’Algérie à Tizi Ouzou. Au niveau de la BADR et de la CNEP, des agents nous informent que « les citoyens qui disposent de compte à notre niveau peuvent s’ils le désirent, y déposer leurs billets qui doivent, de toutes façons, avoir cours jusqu’ à la fin de l’année.» A la CNEP, nous apprenons qu’en plus des coupures de 200,00 dinars de 1983, les billets de dix (10,00), de vingt (20,00) et de cents dinars (100,00) de 1981, sont aussi concernés par la mesure de retrait de la circulation, décidée par la banque d’Algérie. Pour plus d’informations, il y a lieu de préciser que les coupures, objet de litige entre les citoyens et certains organismes financiers, ont officiellement, cours jusqu’au 31 Décembre. A partir du début de l’année 2015, la banque d’Algérie continuera à les échanger. La nouvelle qui a vite fait de se propager en ville, a créé une certaine panique parmi les détenteurs de ces billets. Emboîtant le pas à la poste, les commerçants, refusent à leur tour, ces billets, devenus indésirables. Un refus considéré comme illégal puisque la mesure n’entrera en vigueur qu’au début de l’année prochaine. Mais, qui contraindra les récalcitrants à se conformer à la loi ?

A.O.T.

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