Accueil Tizi Ouzou Réhabilitation du carré des martyrs de Baâli

Bounouh Les travaux sont en cours : Réhabilitation du carré des martyrs de Baâli

2193
- PUBLICITÉ -

C’est dans le cadre de la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de notre glorieuse guerre de libération que cette commune a bénéficié d’une enveloppe financière pour restaurer le carré des martyrs de Baâli à proximité de la Zaouia Cheikh Ben Abderahmane ainsi que pour réalisation d’une stèle où seront gravés tous les noms des martyrs de l’aârch d’Ath Smail.

- PUBLICITÉ -

En effet, les travaux sont déjà lancés à cet endroit. « Nous espérons que cette stèle sera prête pour le cinq juillet prochain », nous confiera une source proche de l’APC.  Approché un responsable de l’entreprise qui a pris en charge cette restauration nous confiera que « ce carré changera de look parce que beaucoup de transformations sont programmées dans ce projet. En plus du dallage, il y aura aussi la clôture qui sera changée et ornée. »

« C’est le moindre hommage qu’on puisse rendre à ces martyrs qui se sont sacrifiés pour qu’aujourd’hui on soit en liberté.

Notre commune a sacrifié beaucoup de ses enfants pour cette cause. De part sa situation géographique située non loin du Djurdjura, elle s’est pleinement engagée dans la lutte armée », nous répondra un ancien moudjahid qui évoquera de nombreux frères de combat. Par ailleurs, une autre stèle qui sera dédiée au chanteur révolutionnaire Farid Ali est au programme. « Le choix de terrain a été fait », nous annoncera-t-on. Il faudra attendre les autres démarches avant que ce projet ne soit lancé. Rappelons que l’enfant d’Ath Khalfoun a milité non seulement dans le mouvement national, mais aussi avec la chanson dont on citera «  A Yema Iâzizène oura strou » ; «  ô mère chérie, ne pleure pas ».  Ainsi, donc, ce monument de la chanson kabyle révolutionnaire sera ressuscité dans sa région après que l’association Tagmats de Lyon présidée par Dalil Makhloufi lui avait déjà consacré une petite stèle commémorative juste à proximité de son domicile familial à quelques centaines de mètres du chef-lieu de Bounouh. Disons aussi que la bibliothèque communale est baptisée au nom de cet illustre chanteur. C’est dire tout de même que ces dernières années, une importance est donnée à tous ceux et celles qui se sont donnés corps et âme pour que l’Algérie soit libre et indépendante.

Amar Ouramdane

- PUBLICITÉ -