Comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions le village «Iamourène» avait été coupé du monde, au mois de février passé lorsque des pluies diluviennes avaient causé un glissement et un affaissement de terrain, au lieu dit «Tighzert Lekhmis», sur le chemin même qui mène audit village.
Leur désarroi fut total d’autant plus qu’ils n’ont aucune autre issue pour sortir ou pour y entrer alors que la hantise d’une urgence s’était vite installée.
Cependant grâce à la mobilisation des citoyens des villages alentours ainsi qu’aux moyens matériels des travaux publics de leurs entrepreneurs, la circulation sur ce chemin avait été rétablie momentanément car il s’avérera quelques jours plus tard que le problème était plus grave et qu’il nécessite non seulement des moyens financiers importants mais il fallait également réaliser toute une étude de ce terrain qui avait bougé sur plus d’une cinquantaine de mètres.
Ayant frappé en premier lieu, à la porte de l’APC, celle-ci ne peut répondre à cette urgence qui la dépasse de loin tout en promettant à ces citoyens d’essayer de trouver la solution idoine avec d’autres institutions. «Effectivement, c’est les services des forêts qui sont venus à notre secours et qui ont conforté par des gabions, sur plus d’une cinquantaine de mètres, le long de notre chemin»,nous déclarent, satisfaits de ce travail, certains membres du comité dudit village qui nous rappelle qu’un peu plus loin, les intempéries du mois de janvier 2012 avaient également causé des dégradations à ce chemin mais pas aussi graves et que l’opération de gabionnage avait été menée par l’APC. Par ailleurs, les citoyens sinistrés au cours de ces intempéries continuent, malgré leurs multiples démarches ainsi que leurs incessants déplacements vers la daïra et la wilaya à attendre une hypothétique aident des pouvoirs publics.
«Nous avons, pour ainsi dire, frappé à toutes les portess, nous nous sommes déplacés jusqu’à la wilaya où nous avions été reçu mais jusqu’à maintenant, nous n’avons entre nos mains que des promesses», nous confie ce sinistré du village d’Ivahrizène.
E. M.