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M’Chedallah Des orages balaient la région chaque après-midi : La période de « transition » s’enclenche

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Le calendrier des mutations climatiques est au rendez-vous et à jour cette année. En effet, la traditionnelle période «de transition», laquelle se manifeste depuis la nuit des temps à partir du 15 août, s’est enclenchée avec des orages, qui s’abattent chaque après-midi sur la région, accompagnés d’une baisse sensible des températures, lesquelles chutent progressivement pour se stabiliser entre 28 et 30° depuis une dizaine de jours, cela après une canicule du début du mois qui oscillait entre 44 et 46°. Ces orages sont arrivés à point nommé pour procéder à un nettoyage systématique des récoltes des figues fraîches et celles de barbarie arrivées à maturité au même titre que plusieurs autres variétés de fruits de saison, tels que le raisin, la poire et la pomme locale. Cela en parallèle à la diminution de la pollution et la poussière qui plane dans le ciel et visible à l’œil nu, le tissu végétal a été aussi pour ainsi dire lessivé par d’importantes averses de pluies et reprend sa couleur naturelle vert éclatant. Les lits d’Oued et ravins sont nettoyés par les brèves crues provoquées par ces orages en série. Sur un autre volet, ces pluies sont très bénéfiques au cheptel sachant que d’ores et déjà soit immédiatement après les premières averses, l’herbe précoce dénommée «Takhrifth» commence à pousser à la surface du sol, et dans moins d’un mois et grâce à sa prodigieuse croissance, le cheptel ovin pourrait brouter de l’herbe verte notamment les agneaux et chevreaux nés en cette période appelée «Amenzu» ceux qui naissent en début d’hiver sont dénommés «Amalas». Ces pluies providentielles et utiles sur plusieurs volets sont accueillies avec un grand soulagement par les agriculteurs qui y voient des signes forts prometteurs pour plusieurs filières tel que l’élevage bovin, ovin et caprin mais aussi pour la prochaine fenaison, la céréaliculture et l’arboriculture notamment la prochaine récolte d’olive. Notons pour conclure que, la grêle, qui accompagne d’habitude les premiers orages durant cette période de transition climatique qui est l’une des plus violentes catastrophes naturelles, ne s’est pas manifestée cette année au grand bonheur des citoyens qui sont pris d’angoisse et de panique au moindre tonnerre qui accompagne ces orages, lesquels annoncent bien souvent l’arrivée d’une catastrophique tempête de grêle.

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Oulaid Soualah

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