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Larbâa Nath Irathen Plusieurs projets paralysés : À quand la baisse des prix du ciment ?

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Cela fait plusieurs mois que les entrepreneurs ainsi que les particuliers de la localité de Larbâa Nath Irathen, à l’instar de ceux des autres localités, attendent la baisse du prix du ciment pour relancer les nombreux projets paralysés depuis belle lurette.

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Chose qu’on a pu constater lors d’une virée dans ladite localité. En effet, des centaines de dalles sont suspendues, en attente du béton qui n’arrive toujours pas. Par ailleurs, les particuliers, sans pour autant perdre espoir, scrutent et suivent la moindre information concernant une éventuelle baisse du prix du ciment, car ce dernier a connu des hausses vertigineuses, en passant de 800 à 1800 Da le quintal, et ce, depuis la baisse des prix du pétrole. Même les projets les plus insignifiants n’ont pas pu être achevés. Par conséquent, les entrepreneurs ainsi que les petites entreprises spécialisées dans la réalisation des ouvrages cumulent des retards dans les délais de réalisation, et comme si cela ne suffisait pas, ils subissent des pressions énormes quant à l’avancement et à l’achèvement des projets. De plus, aucune baisse n’est prévue à l’horizon. Et comme beaucoup de spécialistes le redoutaient, depuis des mois déjà les premiers qui payeront le prix de ces hausses sont les entreprises fraichement créées et celles qui vivent des sous-traitances. Sans parler des milliers de postes d’emplois qui se retrouveront, certainement, au chômage. Un secteur qui, pour rappel, fait vivre des milliers de familles et du jour au lendemain, risque de mettre les clés sous le paillasson. Même si de nombreuses promesses concernant la baisse des prix du ciment ont été faites, en vain. «Depuis la création de mon entreprise, (secteur du bâtiment), j’ai réalisé deux grands projets dans le cadre de la sous-traitance, mais avec les nouveaux prix du ciment, je suis dans l’incapacité d’achever mon troisième projet. Et je ne vous cache pas qu’à ce rythme, je risque de faire faillite», dira un jeune chef d’entreprise. Et d’ajouter : «Je ne dors pas et j’ai beau essayé de lutter, mais en vain, c’est inévitable ! Espérons seulement que les choses vont se régler dans les plus brefs délais».

Y. Z.

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