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M'Kira L’anarchie règne au marché bihebdomadaire du centre-ville : Le chef-lieu suffoque !

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Parcourir le seul tronçon d’environ 500 mètres du chef-lieu Tighilt Bougueni est le calvaire de tous les automobilistes voulant vaquer à leurs occupations. En effet, ce boulevard baptisé au nom du colonel Ali Mellah est devenu encombrant, notamment les dimanches et les mercredis (jours de marché hebdomadaire). Car, faut-il le souligner, en l’absence d’un marché c’est sur les abords de cet axe que viennent s’installer les marchands de fruits et légumes ainsi que les marchands ambulants, toute marchandise confondue. Ainsi, en l’absence aussi de policiers qui régleront la circulation, non seulement des rixes souvent éclatent entre les automobilistes, mais aussi entre les marchands et les commerçants. « Quand on arrive le matin, on trouve déjà les accès menant à nos boutiques obstrués de différentes marchandises. Nous ne savons pas qui viendra éradiquer ce marché du centre-ville ? Vraiment, c’est une anarchie totale. Pourtant, notre association a, à maintes reprises, exprimé son vœu de voir une sûreté semi-urbaine implantée ici », fulmine ce commerçant parfaitement en colère en raison de cette situation qui leur envenime leur quotidien. « Même les autres jours de la semaine, c’est le même constat. En plus de quelques marchands à la criée qui viennent vendre leurs produits, les automobilistes garent leurs voitures des deux côtés de la route si bien que parfois au passage d’un véhicule de gros tonnage, la circulation devient presque impossible sur cet axe. À quand la fin de ce calvaire ? », s’interroge cet automobiliste pris au piège dans son véhicule avec un malade à bord. Aussi, les automobilistes interpellent les services concernés à placer des plaques à même de réguler la circulation. « Il y a aussi cette station de fourgons improvisée devant la mosquée. Elle génère aussi des embouteillages. Au moment de l’arrivée d’un fourgon ou du départ d’un autre, les autres véhicules ne peuvent plus avancer », nous signale un autre intervenant. Devant cette cacophonie, les automobilistes et les riverains ne savent plus à quelle autorité se vouer. « En plus de ces embouteillages monstres, le phénomène d’insécurité y règne toujours en maître. Et pourtant, lorsque nous avions organisé une journée ‘M’Kira ville morte’, les responsables nous avaient promis de trouver une solution à ce phénomène. Depuis, on ne voit rien venir », conclut une autre personne qui avoue dormir dans son local pour faire le guet car les « casseurs » rôdent toujours dans les parages.

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Amar Ouramdane

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