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Tadmaït Cités des 50 et 20 logements sociaux : Les caves submergées par des eaux usées

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Les habitants de la cité 50 logements Rabah Mekiri et ceux du quartier de 20 logements sociaux, à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmait, se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie. En effet, les résidents de ces deux quartiers souffrent de la dégradation du réseau d’assainissement d’où se dégagent des odeurs nauséabondes, d’une façon permanente, à partir des caves longeant les bâtiments renfermant ces deux sites. Le réseau d’assainissement de ces deux quartiers est défectueux, car les conduites en PVC sont endommagées dans plusieurs endroits. Les eaux usées coulent à ciel ouvert, a-t-on constaté sur place. A cet effet, les acquéreurs interpellent les services concernés de l’APC afin d’agir rapidement, en vue de mettre un terme à ce problème imminent qui, en plus de constituer une menace pour la santé des résidents, donne une image hideuse des lieux. «L’entreprise chargée de la construction de ces logements a effectué un travail bâclé ! Elle n’a pas respecté les normes requises, car en un laps de temps, les tuyaux en PVC sont déjà abimés. Ils n’ont pas résisté longtemps», dira Boualem, l’un des habitants du quartier. Et d’ajouter : «cet état de fait nous oblige à fermer quotidiennement nos fenêtres, pour éviter les moustiques et d’inhaler ces mauvaises odeurs». Ainsi, les locataires ont tiré la sonnette d’alarme suite à ce problème des eaux usées et de prolifération de foyers de moustiques dans ces sites. Ces eaux peuvent, à la longue, rendre vulnérables les édifices, ont-ils indiqué. «En effet, des eaux usées stagnent et s’accumulent à la cave qui longe les bâtiments. Aussi, elles coulent de l’autre côté à ciel ouvert en bas de ces quartiers. Chose qui pourrait favoriser l’apparition des épidémies qui toucheront, en premier lieu, nos enfants et surtout ceux qui souffrent, déjà de maladies respiratoires», déplore un autre résident. En outre, ils, tiennent, aussi à dénoncer l’ «indifférence» des services concernés quant à la prolifération des déchets ménagers au niveau de l’entré des caves, en bas de ces deux quartiers, situés l’un à coté de l’autre. Par ailleurs, les riverains exhortent, aussi, les autorités locales à prendre en charge le problème de l’éclairage public qui «n’est plus en service depuis plusieurs mois, surtout que cet endroit est très fréquenté par les chiens errants», ont-ils fait savoir.

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Rachid A.

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