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Draâ Ben Khedda : Des enseignants retraités honorés

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Soixante-dix retraités de l’éducation nationale, tous corps et paliers confondus, ont été honorés, jeudi dernier, par deux associations ayant organisé conjointement une cérémonie à la salle de cinéma Le Hoggar de Draâ Ben Khedda. Cette activité a été l’œuvre de l’association de wilaya pour le développement social (AWDS) Assirem, en collaboration avec l’association El Fordja. Le vice-président, Sid Ali Nehal, explique les raisons de cette louable initiative : «aujourd’hui, nous avons 70 enseignants, dont 20 femmes, 20 directeurs d’établissements et 50 enseignants de six communes de la wilaya de Tizi-Ouzou. Nous avons ciblé, cette fois-ci, ceux de Draâ Ben Khedda, Tadmaït, Tirmitine, Sidi Namane, Tizi-Ouzou et Ouacifs. Des communes dans lesquelles l’association a déjà un bureau communal». Pour notre interlocuteur, la société, quelle qu’elle soit ne peut se développer sans l’apport des enseignants qui lui inculquent le savoir. Il dira : « si on veut avancer, si on veut se développer, il est impératif de se pencher sur les conditions socioprofessionnelles de l’enseignant qui a besoin de toute la reconnaissance, du respect et des égards des responsables, de la tutelle et des parents, car l’école et la famille sont complémentaires dans l’éducation de l’enfant. Il faut tout un village pour éduquer un enfant ! Pour reprendre la citation non de Mme Clinton mais de Jugurtha !» Et d’ajouter : «l’enseignant laisse une empreinte à l’enfant qui en fait un modèle !» Dans la salle, assez pleine, une ambiance bon enfant y régnait. L’intervention des organisateurs, des inspecteurs et enseignants : Rachid, Kamel, Farid, Sid Ali, Samia…a été très appréciée et ponctuée par des applaudissements et des youyous de la salle, dont la présence de la femme est appréciable, et tous se rejoignent sur un point commun qui est la reconnaissance de ces enseignants qui ont sacrifié toute leur vie pour la culture, l’éducation de plusieurs générations dont des milliers sont, aujourd’hui, des cadres, des responsables des services et institutions, au sein de l’administration algérienne. Il est à signaler que des activités artistiques sont présentées au public en alternance avec la remise des diplômes et prix symboliques. Des chants, des poèmes … glorifiant l’enseignant ont été chaleureusement applaudis. «Je suis très content de cet hommage qui intervient en cette journée mondiale de l’enseignant. C’est une reconnaissance pour tout le corps, mais aussi un encouragement pour ceux qui assurent la relève», affirme Rachid, parti à la retraite en août dernier. Une inspectrice plaidera : «l’engeignant est l’un des éléments indispensables pour le devenir d’un pays. Sa reconnaissance est amplement méritée après tant d’années avec les enfants qu’il forge et façonne dans l’intérêt de la nation».

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M. A. Tadjer

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