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Draâ El-Mizan : Les labours-semailles battent leur plein

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Si les premiers céréaliculteurs ont commencé à préparer leurs champs entre juillet et août, c'est à partir d’octobre que la cadence des travaux a atteint sa vitesse de croisière.

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En effet, avant que les pluies ne tombent, les agriculteurs se hâtent à terminer les labours. «Si on attend encore quelques jours, on pourra être surpris par les pluies. Et ce sera impossible pour nous de pénétrer avec nos tracteurs-chenilles dans nos champs, d’autant plus que nos terres sont argileuses», répondra un fellah accosté devant son champ à Draâ Sachem. Par ailleurs, selon une source agricole locale, il est attendu que plus de deux mille hectares soient emblavés dans les communes relevant de la subdivision agricole de Draâ El-Mizan, qui comporte Aïn Zaouïa, Frikat et Draâ El-Mizan. Notre source fait savoir, également, que tout est prêt pour la réussite de cette campagne, lancée le premier octobre dernier. «Nos fellahs sont encouragés à adhérer au programme d’intensification céréalière. Pratiquement, tous les souscripteurs au crédit RFIG bénéficient des prêts bancaires sans intérêt. C’est tout de même une opportunité», souligne la même source. Il est à noter que grâce à ce programme, d’année en année, de nouveaux céréaliculteurs s’adonnent à cette filière. «C’est l’une des filières les plus réussies dans notre région. Il ne faut pas oublier que la production a atteint près de 50 000 quintaux par saison. C’est dire que la vallée est prolifique si, et seulement si, les recommandations que nous donnons à nos fellahs sont suivies à la lettre», note la même source. Même si presque la totalité de la superficie dont dispose la région est consacrée au blé, il n’en demeure pas que quelques maraîchers réussissent à se frayer un chemin dans cet espace. D’ailleurs, on voit des dizaines d’hectares plantés de pommes de terre parce qu’il ne faut pas oublier que le barrage d’eau leur permet l’irrigation. Seulement, là aussi, les irrigants se plaignent du réseau devenu obsolète après près de quarante ans de son installation. «Cet ouvrage hydraulique a fait les beaux jours de l’ex-domaine agricole jusqu’au milieu des années 80. Mais, aujourd’hui, on voit qu’il ne sert presque plus à rien. Seuls quelques fellahs, dont les moyens sont conséquents, peuvent se permettent d’irriguer leurs champs», fera remarquer un retraité du domaine agricole Aïssat Idir.

Amar Ouramdane

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