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Tadmaït : Kaf Lagab, un village qui manque de tout

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Les habitants du village Kaf Lagab, situé à 3 km au nord du chef-lieu de la commune de Tadmaït, réclament l’amélioration de leur cadre de vie en constante dégradation depuis des années. En effet, ces même villageois soulèvent, en premier lieu, le problème de l’absence de l’éclairage public de l’entrée du village jusqu’à l’école primaire. De ce fait, l’absence de cette commodité aggrave la situation de ces habitants, notamment durant les saisons hivernales et surtout lorsqu’il s’agit des déplacements des résidents pendant les périodes nocturnes ou bien des employés tôt le matin. À cet effet, ils réclament l’établissement d’un éclairage public qui couvrira ce tronçon routier de plus de 600 m environ. «Le P/APC de Tadmaït nous a promit, à maintes reprises, de prendre en charge nos doléances, mais sans résultats, car il s’est avéré, par la suite, que ces engagements n’étaient que du vent. Malheureusement, la situation reste inchangée pour nous des années après», regrette une habitante de la localité. En outre, ces habitants interpellent les autorités locales à prendre en charge le revêtement et l’aménagement du chemin, menant de l’école jusqu’à la mosquée, car il se trouve dans un état de dégradation avancée, et ce depuis plusieurs années. Cet état complique, en effet, la vie de plus de 1 500 habitants de ce village, surtout en raison des innombrables nids de poule et crevasses. Depuis des dizaines d’années, cette route n’a jamais été rénovée, et par conséquent, dès que la saison hivernale arrive, elle devient impraticable, en s’embourbant dans les eaux pluviales, déplore-t-on dans ce village. «Les usagers de ce chemin sont durement pénalisés par les innombrables crevasses et nids de poule qui se sont formés le long du tronçon et au fil des années. À cet effet, nous exhortons les autorités locales de procéder à l’aménagement de ce tronçon dégradé dans les meilleurs délais», dira Redouane, l’un des habitants de la région. «Comment se fait-il que la prise en charge de ce problème tarde à voir le jour? Pourtant, nous n’avons pas demandé l’impossible, mais uniquement le revêtement d’un tronçon routier au sein du village», conclut-il.

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Rachid A.

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