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Boudjima : Une zone d’activité en sommeil depuis 1984

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Alors que le nouveau code des communes impose aux élus de chercher d’autres sources de financements, ceux de Boudjima semblaient se complaire dans l’assistanat des PCD et autres budgets de l’Etat. Cette commune créée en 1984 est tombée dans le dénuement le plus absolu après sa séparation de la commune mère d’Ouaguenoun. Pourtant, à sa création, les pouvoirs publics l’ont dotée d’une zone d’activité située à deux kilomètres seulement du chef-lieu. Cette zone d’activité aménagée au village Yaffajen devait abriter une activité industrielle diversifiée. Un véritable développement pouvait y être amorcé. Mais cette dernière n’a servi de rien, sinon de débarras et de décharges sauvages. Aujourd’hui, cette zone est tombée dans un oubli absolu. Aucune activité n’est venue réanimer ce lieu désert et silencieux. Pourtant, le village Yaffajen était destiné à devenir une localité où l’industrie se développe. Le village devait accueillir une main-d’œuvre dans quelques usines implantées dans la zone. La commune entière allait s’animer dans un élan d’activité diverses avec la création d’emplois comme corolaire. Mais il n’en fut rien. Constat : Boudjima est une des communes les plus pauvres de la wilaya de Tizi-Ouzou, en témoigne, entre autres, son un chômage endémique. A la place d’une activité économique florissante, Boudjima est devenue la plaque tournante de la drogue et du banditisme. A la place de la zone d’activité en somnolence, la jeunesse locale a eu droit à la floraison de débits de boissons alcoolisés activant dans l’illégalité. Les villages sont envahis par les amas de cannettes de bières, au mépris des conditions d’hygiène les plus élémentaires. Toutefois, les jeunes ne perdent pas espoir. Ils préparent une véritable pression organisée sur les futurs élus pour les faire bouger dans le sens du développement. A noter que dans la localité, il y a depuis les années 80 une zone d’activité capable de générer d’énormes recettes fiscales. Il y a également un marché hebdomadaire en mesure de procurer des rentrées inestimables à l’APC. Le secteur de l’agriculture dispose, lui aussi, de terres fertiles qui pourraient servir à l’agriculture de montagne. Mais avant, l’on attend les élus qui sortiront des urnes ce jeudi pour faire bouger les choses.

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Akli N.

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