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Aïn El Hammam : Forte baisse du prix du poulet

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Face aux prix de la viande et du poisson, les consommateurs se rabattent sur le poulet dont le prix vient de connaitre une baisse spectaculaire. Depuis une dizaine de jours, le prix du poulet vif, particulièrement prisé par les habitants d’Aïn El Hammam, est devenu à la portée des petites bourses. Les éleveurs possédant des magasins au centre-ville affichent un prix qui oscille entre 210 et 230 dinars, selon le cours du jour. Les amateurs de volailles ne se font pas prier pour s’approvisionner en viande blanche, surtout qu’en boucherie le poulet ne descend pas des 340 dinars voire plus. On se bouscule dans les boutiques où on observe des chaînes d’une dizaine de personnes se former chaque matin. Selon les vendeurs, cette situation répond à la loi de l’offre et de la demande. En cette saison, contrairement à l’été, les poulaillers de la plaine reprennent du service après avoir fermé leurs portes durant les chaleurs. Ils prennent ainsi le relais des «montagnards» qui, eux, s’aventurent rarement à l’élevage en période de froid et de neige, craignant, comme ce fut le cas il y a quelques années, de perdre tout leur cheptel. Pour se renflouer, les paysans des plaines multiplient les élevages en hiver et au printemps. Leur nombre dégageant des excédents ne peut que faire chuter les prix. Un peu partout sur les routes, on trouve des cabanes de fortunes qui proposent des poulets à bas prix. Une aubaine également pour les rôtisseurs qui saisissent l’opportunité pour en tirer le plus de bénéfices possibles. Mais cela ne saurait durer très longtemps car «une fois les élevages liquidés, les prix remonteront aussi vite qu’ils ont baissé», dira un vendeur à Châïeb. En attendant, les consommateurs en profitent autant que leurs moyens financiers le leur permettent surtout que la viande de veau a connu une augmentation sensible, il n’y a pas longtemps, devenant de la sorte inaccessible aux petites bourses. En effet, à raison de 1150 dinars le kilo de viande la moins chère, «viande avec os», il devient de plus en plus inabordable.

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A.O.T.

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