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Ouaguenoun : Les lycéens protestent contre la mauvaise qualité des repas

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Le lycée d’Ouaguenoun est paralysé, encore une fois, par un mouvement de grève illimitée enclenché par les lycéens, protestant, cette fois-ci, contre «la mauvaise qualité des repas servis à la cantine». Les élèves, y compris ceux des classes terminale, sont donc actuellement en grève jusqu’à l’amélioration des conditions de restauration. Ainsi, depuis le début de semaine, les classes sont désertées, tout comme l’établissement. Les lycéens refusent de rejoindre les classes, sans que leurs réclamations ne soient prises en compte. Malgré les efforts du personnel qui n’a pas cessé d’appeler à la reprise des cours, les élèves maintiennent leur mot d’ordre de débrayage. En fait, c’est la énième grève qui secoue ce nouvel établissement, dont a été doté la daïra d’Ouaguenoun. Durant tout le deuxième trimestre, les classes étaient vides à cause d’un mouvement de colère de ces mêmes élèves, qui réclamaient la réfection de la chaudière. Ils n’ont repris les cours qu’à la rentrée de ce trimestre, affirmant qu’il était impossible d’étudier dans des classes dépourvues de chauffage dans une zone montagneuse où sévit un froid glacial. Selon les parents d’élèves, la chaudière était en panne et des sources assuraient que le prix de sa réparation dépassait les moyens financiers du lycée. Les lycéens, comme leurs parents, espéraient depuis longtemps que les élus de l’APC d’Ouaguenoun interviendront pour restaurer la vieille chaudière et permettre aux élèves d’étudier dans des classes chauffées. Mais, il n’en fut rien. La reprise des cours s’est, néanmoins, décidée, à la faveur de l’adoucissement des températures. A la rentrée du 3e trimestre, les lycéens ont, donc, rejoint les bancs en espérant pouvoir poursuivre leur scolarité sans tracas. Cependant, après les aléas climatiques et l’absence de chauffage, les lycéens contestent, maintenant, la qualité des repas servis dans leur réfectoire, ceci sachant que les débrayages déclenchés ont déjà fait perdre un temps énorme aux lycéens. Au rythme où vont les choses, il y a fort à parier que les classes d’examen ne passeront un Bac dans de bonnes normales. Tout le monde s’accorde à dire que l’année scolaire est, d’ores et déjà gâchée.

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Akli N.

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