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Aïn Zaouïa - Crèche communale : La mise en service qui tarde

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S’il est vrai que la crèche communale a été achevée et même équipée depuis des mois, elle n’est pour autant pas encore opérationnelle. Cette structure, réalisée par l’APC sortante, est un acquis considérable, d’autant plus qu’il n’existe aucun autre établissement de ce genre au niveau de cette commune. Cela contraint, d’ailleurs, les femmes travailleuses à placer leurs enfants dans des crèches à Draâ El-Mizan et Boghni avec tous les désagréments que cela implique. Pour le moment, à quelques mois de la rentrée sociale, la procédure pour sa concession n’est pas encore lancée. «C’est un établissement dont des travaux sont faits sur budget communal, tel que le raccordement au réseau électrique. Il ne reste qu’à lancer sa concession, vu que l’APC ne peut assurer sa gestion», nous explique un élu de l’exécutif sortant. Il est encore tôt pour parler de sa concession, l’APC n’est toujours pas débloquée. «Il faudrait que le conseil communal d’adjudication soit installé. Rien ne peut se faire sans ce dernier. Il faut aussi l’évaluer avant de lancer un avis d’appel pour son adjudication. Pour le moment, ces conditions ne sont pas encore réunies. On craint qu’elle se dégrade avant son début d’exploitation», nous fait savoir le même interlocuteur. Le blocage de l’APC qui est à son huitième mois, pénalise la population et retarde les projets de développement exigeant l’aval de l’assemblée élue. La bibliothèque communale, elle aussi, est toujours en attente de mise en service. Concernant cette crèche, nombreux sont les citoyens qui la réclament. «Si tant d’argent a été dépensé pour une telle structure, nous ne voyons pas pourquoi retarder ainsi sa mise en service», nous dit un citoyen. Des voix s’élèvent ici et là pour ramener à la raison les parties en conflit qui, par leur entêtement, ne font que pénaliser le citoyen qui n’a mis sa confiance en eux que pour les voir le servir. Des projets d’utilité publique sont bloqués par la faute de ceux qui étaient censés veiller à leur réalisation. L’argent stagne dans les caisses au lieu de profiter à la population. Apparemment, toutes les tentatives de réconciliation entre les deux parties n’ont pas abouti. L’administration de tutelle, centrale ou régionale, devrait, depuis déjà longtemps, intervenir et dénouer la situation conformément aux lois de la République, comme il est stipulé dans le code communal.

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Amar Ouramdane

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