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Cités des 30 et 60 logements : Les résidents réclament le gaz naturel

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Le gaz de ville est, pratiquement, arrivé dans tous les villages de Draâ El-Mizan à l’exception de Maâmar, Ichoukrène et Sanana. C’est le cas des cités 30 et 60 logements sises à la Zhun. En effet, cela fait maintenant six ans que les résidents attendent cette commodité indispensable, notamment en hiver. « Nous avons eu les promesses de la direction de l’OPGI, mais à ce jour, rien n’a été fait. Pourtant, nous avions exprimé cette revendication à maintes reprises aussi bien aux responsables de l’APC qu’à ceux de la daïra », dira un membre du collectif des résidents des deux cités en question. «Les cités environnantes sont dotées de cette commodité depuis déjà des années. Nous saisissons cette occasion pour interpeller, encore une fois, tous les responsables concernés, afin de prendre en charge cette revendication avant l’hiver », enchaîne un autre intervenant. Par ailleurs et en plus du gaz naturel, les habitans se demandent qu’attendent les responsables pour lancer les travaux d’aménagement extérieur. «En hiver, nous souffrons de la boue et en été comme vous voyez les tourbillons de poussière nous empoisonnent la vie», ajoute notre deuxième interlocuteur. Il faut dire que ce qui gêne le plus les résidents sont ces locaux du rez-de-chaussée qui ne sont pas encore occupés. « Vraiment, nous vivons un enfer. Des délinquants passent des nuits entières dans ces locaux. Non seulement ils s’adonnent à de l’alcool mais aussi à la drogue. C’est invivable. Nous sommes dans une insécurité totale », peste un troisième résident. «En tout cas, dans ces cités, c’est une anarchie totale. En plus de tous ces désagréments, les rixes et les bagarres au quotidien accentuent leur calvaire. Combien de fois, sommes-nous réveillés en pleine nuit avec des obscénités proférées par ces délinquants? », nous interroge un dernier intervenant. Devant cette situation, les résidents tiennent leur mal en patience en attendant que tous ces problèmes soient réglés et que vivre en paix ne soit pas un vain mot dans ces cités que d’autant considèrent comme étant des cités dortoirs, faute d’espaces verts et de lieux de détente.

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A. O.

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