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Aïn El Hammam : De nombreux Accès dangereux

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Les routes parsemées de trous, de boursouflures et autres dénivellations dangereuses sont devenues monnaie courante ces dernières années, dans la commune d’Aïn El Hammam. On ne peut parcourir une centaine de mètres, à pied ou en voiture sans se trouver face à des obstacles dangereux. Le béton armé, utilisé à la place du goudron pour recouvrir les trottoirs et autres tronçons de route, commence à montrer ses limites et peut porter atteinte à l’intégrité physique des personnes. Usé par le temps, il s’effrite petit à petit, au point de devenir un danger aux usagers de la route. Rentrée scolaire oblige, nous nous devons de signaler le chemin menant de la route nationale 71 au CEM Ouaghzen sur une distance de plus de trois cents mètres. Une voie fréquentée essentiellement par les quelques deux cents, voire plus, d’élèves inscrits régulièrement dans cet établissement de l’enseignement moyen. Le chemin bétonné, il y a une dizaine d’années, a subi de fortes dégradations. Le ciment craquelé et emporté par les eaux de ruissèlement, particulièrement violentes, en cet endroit en pente, laisse apparaître le métal qui y était enfoui. Les carrés du treillis soudé mis à nu, représentent un piège à tous ceux qui, par mégarde, y mettent le pied. On imagine les conséquences que peuvent subir les pauvres élèves qui jouent et courent devant leur collège. Les riverains, les parents et les enseignants du CEM sont contraints, pour certains, d’abandonner leurs véhicules sur la route nationale pour s’y rendre à pied, plutôt que de risquer des crevaisons. Par ailleurs, le trottoir de la traverse qui mène de la ville à l’hôpital de la région, bétonné, également il y a une décennie, n’est pas mieux loti. La même menace qui pèse sur les personnes adeptes de la marche se répète en plusieurs endroits. Il faut dire que cet accotement surélevé, censé protéger les piétons, est envahi par les ronces qui ne laissent de place que pour une seule personne. Les autres passants doivent descendre sur la chaussée au risque de se faire écraser. Les habitués de ce chemin communal affirment qu’ «il aurait mieux valu laisser les lieux comme ils étaient, recouverts de terre seulement». Si le béton semble revenir moins cher que le goudron, sa durée de vie, comme en témoignent les chemins vicinaux ou encore l’entrée Est du marché hebdomadaire, est loin d’être celle qu’on en attend. Le bâclage du travail et le béton sous dosé donnent maintenant les résultats que l’on sait. Pour remédier à toutes ces défaillances accumulées des années durant, la commune a besoin d’un budget consistant et d’entreprises confirmées qui garantiraient une durée de vie de leur travail, conformément à la réglementation. Pour le moment, il y a lieu de remédier à toutes ces imperfections selon les moyens disponibles.

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A. O. T.

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