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Aïn El Hammam : On patauge dans l’eau à la poste

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Les mauvaises conditions de travail dans lesquelles se débattent les employés du bureau de poste d’Aïn El Hammam ne passent pas inaperçues aux yeux des usagers de la poste qui se dit révoltée par l’état physique des lieux. Jeudi dernier, comme les jours de pluie précédents, les guichetiers avaient les pieds dans l’eau. Ce ne sont pas la dizaine de récipients installés là pour limiter les dégâts des infiltrations qui pouvaient changer quoi que ce soit. De l’eau coulait également des plaques de plâtres du plafond amovible et menaçaient de tomber sur les têtes des employés et des citoyens qui attendaient leur tour. Pince sans rire, Saïd ouvre son parapluie pour illustrer cette situation. « Il est vraiment désolant de constater un tel phénomène dans une structure étatique », commente-t-il. Les autres clients y allaient également de leurs sarcasmes pour fustiger Algérie Poste. L’eau de pluie dégoulinait de partout : sur le comptoir, derrière les guichetiers et jusque dans la salle d’attente du public. Les usagers trainaient leurs chaussures dans cette eau boueuse avant d’accéder au guichet encore sec. Une bâche recouvrait un micro ordinateur pour le préserver d’un éventuel dommage. Outre les désagréments générés par les infiltrations, la poste d’Aïn El Hammam, exigüe, est maintes fois décriée par les usagers qui ne mettent, cependant, nullement en cause la qualité du service offert par le personnel malgré ce manque de confort. Il faut rappeler que malgré une journée de grève observée par le personnel à cette époque, aucune mesure n’a été prise pour améliorer les conditions de travail. Le rapport adressé à la tutelle pour expliquer les raisons du débrayage n’a pas été pris en considération. Des trous laissés par les plaques de faux plafond tombées par terre et où apparaissent des fils électriques, demeurent béants laissant entrevoir les tuiles que traverse l’eau de pluie. Plus grave encore des fils électriques pendent dangereusement et la menace de court- circuit est omniprésente. L’effondrement du plafond et des briques, comme au mois de mars dernier, peut encore se reproduire et le risque d’atteinte des usagers de la poste est omniprésent. Des dispositions pour sécuriser les lieux doivent être prises d’urgence pour parer au plus pressé, surtout que nous sommes à l’orée de la saison hivernale, particulièrement rigoureuse avec ses neiges, à l’origine de l’effondrement de toitures, comme en 2007 et en 2012. Personne ne pourra dire qu’il ignorait cette situation dénoncée au mois de mars dernier par le personnel qui avait observé une grève pour attirer l’attention des responsables.

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A.O.T.

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