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Aïn El Hammam : Plusieurs services délocalisés

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L’ancien dispensaire de l’hôpital d’Aïn El Hammam, ayant servi durant près d’un siècle, est fermé depuis un peu plus d’un mois. Les services qu’il abritait sont délocalisés et disséminés à l’intérieur de la structure hospitalière. Les portes donnant sur la rue pour recevoir le public sont définitivement closes. Ainsi, le PTS (poste de transfusion sanguine) a été installé au niveau de la grande cour du service de médecine femmes. Ce service a pour mission d’alimenter la banque de sang de l’EPH en recueillant les dons de sang des parents des malades et des donneurs volontaires, ou encore à l’occasion de sorties pour des collectes auprès des citoyens. De ce fait, les citoyens désirant donner leur sang se doivent donc de pénétrer à l’intérieur de l’hôpital par la porte principale, alors qu’auparavant, ils accédaient à l’ancien local par une porte donnant sur la route. Les consultations externes ont également changé de place puisque le centre de tri qui reçoit les malades et les dirige éventuellement vers le PU,(pavillon des urgences) est déplacé vers l’aile ouest de l’hôpital, à quelques mètres seulement du service des urgences. Cette opération vise, nous dit-on, à rapprocher les deux services dans l’intérêt du malade qui n’a plus à se déplacer, comme auparavant sur plusieurs centaines de mètres. Le service de psychologie demeure sur place mais sans accès vers l’extérieur. L’entrée du cabinet donne directement sur la cour interne de la médecine femme. Les aménagements au sein de l’hôpital d’Aïn El Hammam se suivent et donnent presque l’impression de « faire du neuf avec du vieux ». La plupart des bâtiments qui servent depuis plus d’un demi siècle, d’autres plus, ne répondent plus aux normes sanitaires qui doivent prévaloir dans une structure de santé. Les fréquents rafistolages des murs, quelques coups de pinceaux ou les aménagements de plafonds ne peuvent atténuer le mal qui ronge la bâtisse. Malgré tout, il continue à faire face grâce à un personnel performant, à une population de plus de cent mille habitants disséminée à travers les villages de plus d’une dizaine de commune, allant d’Illilten (Iferhounene) à Akbil, yataffene, Iboudrarene, sans compter toute la daïra de Michelet. Cependant, on ne doit pas omettre de signaler le manque de spécialistes, tels les gynécologues, dont le dernier est parti depuis une douzaine d’années.

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A.O.T.

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