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Larbâa Nath Irathen : La mercuriale s’emballe

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à Larbâa Nath Irathen, depuis plusieurs jours déjà les citoyens n’arrêtent pas de pointer du doigt les prix affichés sur les marchandises (fruits, légumes et viandes…), au niveau du marché hebdomadaire. En effet, la plupart des produits de large consommation connaissent des hausses, sans que personne ne puisse expliquer ou justifier celles-ci! A commencer par la pomme de terre qui se vend entre 50 DA et 60 DA le Kilo, mais aussi, la tomate bien que hors saison, qui est cédée entre 140 DA et 180 DA, le poivron 150 DA, la carotte 100 DA, de quoi décourager les petits et les moyennes bourses qui n’arrivent plus à suivre la cadence. Un père de famille croisé au niveau du chef-lieu de Larbâa Nath Irathen, nous dira: «ça c’est la meilleure, du jour au lendemain, tout bascule, il ya à peine cinq jours les prix étaient plus au moins abordables, mais aujourd’hui, je ne comprends rien, avec 100 DA tu ne peux même pas t’offrir cinq cent grammes de salade. C’est comme si nous jouions au poker, ils font monter les prix à leur guise sans que personne ne puisse les arrêter ou expliquer les raisons. Et d’ajouter, ce qui attire le plus mon attention est le prix du poulet qui dépasse tout entendement; il s’affiche entre 350 et 400 DA, du jamais vu! On est pris de vertige! Avec de tels prix impossible de faire ces courses. Un autre problème me ronge et sur lequel personne ne parle, ce sont les salaires, je ne veux pas parler des augmentations, mais plutôt du retard dans le versement des salaires qui ne sont, souvent, versés que 45 jours après. Comment voulez-vous suivre ce rythme et ne pas tomber en dépression, conclura ce dernier. Malheureusement, c’est une réalité amère que vit la plupart des pères de familles, des prix inaccessibles, retard dans le versement des salaires des fonctionnaires, recule du pouvoir d’achat. Ils reviennent, à la maison, souvent bredouille. Inutile de décrire la déception qui s’affiche sur leurs visages quand ils voient les prix des produits, surtout en cette période des fêtes.

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Youcef Ziad.

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