L’association Azeday Adelsen dénonce

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Le romancier français Arman Vial, invité par le café littéraire de l’association Azday Adelsen n’Weqqas, n’a pas pu tenir la conférence qu’il devait animer, dans l’après-midi de samedi dernier, au centre culturel de la localité. Il devait y présenter son roman «Mon chemin de terre». Dans une déclaration datée d’avant-hier dimanche, l’association organisatrice s’en remet à la population et l’informe de ce qu’elle qualifie d’«abus de pouvoir de la part de la cheffe de daïra qui refuse d’accuser réception officiellement des demandes d’organisation de ces conférences tout en s’abstenant de notifier, par écrit, l’interdiction de la tenue de celles-ci». Les responsables de l’association s’interrogent sur le but des ces interdictions sachant que le romancier Armand Vial n’a pas pu animer sa conférence à Aokas, alors qu’en fin d’après-midi de la même journée, il a animé une conférence à Béjaïa en répondant à l’invitation du café littéraire de cette ville. «Qui décide de ces interdictions ?», s’interroge-t-on. «Si ce romancier n’est pas le bienvenu en Algérie, où il vit par ailleurs depuis plusieurs années, on aurait dû aussi interdire la tenue de sa conférence à Béjaïa, sinon on devait les autoriser toutes les deux. Pourquoi deux poids deux mesures ?», interpelle-t-on encore. D’ailleurs, dans leur déclaration, les animateurs d’Azday Adelsen rappellent que «les conférences de Younes Adli, Renia Aouadene et Yacine Hebbache, entre autres, avaient aussi été interdites à Aokas, alors qu’elles ont été autorisées ailleurs». Il faut souligner que depuis le mois de janvier, sept conférences ont été annulées à Aokas. Pour samedi prochain, c’est l’enfant de Kherrata, l’écrivain Zoubir Zerarga, qui a été invité pour animer une conférence autour de son roman «Le montagnard au grand nez». Cette conférence sera-t-elle autorisée ou subira-t-elle le même sort ?

A. Gana.

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