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Boudjima : Tmlal tassa d way turew est né à Tissegouine

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Un festival haut en couleurs vient de naître à Tissegouine, bourg faisant partie du grand village de Tarihant, dans la commune de Boudjima. En effet, grâce à la volonté des villageois, l’événement vient de signer sa première édition. Il s’agit du Festival «Tmlal tassa d way turew». Le vœu des organisateurs est que cette fête se tienne chaque année au mois d’août. Pour cette première édition, ce fut une fête villageoise dont objectif a été au-delà de la musique et du chant. Comme le dit si bien le nom qu’on lui a donné, le festival a vraiment été l’occasion pour des retrouvailles chaleureuses et poignantes pour des familles que les circonstances de la vie ont éloignées les unes des autres. C’est ce qui a donné à cette première édition, une saveur particulière. Ce premier essai a ainsi été un coup de maître, et ce, de l’avis de beaucoup de familles et de personnes de l’émigration qui disent avoir eu le plaisir de prendre part à cet événement et le bonheur de revoir des personnes qu’ils n’ont pas vues depuis des années. C’était la communion. En effet, cette fête organisée, le week-end passé à Tissegouine, a été grandiose. Un grand gala a été animé par de grandes figures de la chanson kabyle à l’instar d’Ali Ferhati et bien d’autres anciens artistes. Le public était très nombreux. Ils étaient des milliers à venir partager d’agréables moments dans une ambiance de fête inédite. Les jeunes organisateurs affirment que ce festival a comme perspective le développement culturel et économique de la région. Par ce festival, les jeunes veulent, à l’évidence, donner à leur village Tissegouine, un cachet particulier. Ils veulent, ajoutent-ils, en faire une attraction et une destination touristique. Et, ceux qui ont déjà visité le village, en savent quelque chose. Tissegouine, ce petit bourg qui fait partie du grand village Tarihant, est plein de sites historiques. Azrou Imeyazen est, à lui seul, une escale pour le visiteur qui y découvrira un site classé au patrimoine national pour les écritures anciennes qui y sont gravées. Pour les organisateurs qui ont pioché dans leurs bourses personnelles et celles des villageois, toute aide financière sera la bienvenue. L’organisation d’un festival nécessite des financements qui dépassent les moyens des villageois. La participation des jeunes vivant à l’étranger apporte beaucoup, mais elle ne pourrait suffire. C’est, affirment les jeunes, aux pouvoirs publics d’aider à en faire une tradition. Ils en appellent ainsi à la direction de la Culture et aux instances élues de la wilaya ainsi qu’à la commune de Boudjima.

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Akli N.

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