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Point d'ordre : L’APW pointe à l’université après coup

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Par S. Ait Hamouda

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La rentrée universitaire s’est déroulée il y a une poignée de jours, mais l’APW de Tizi-Ouzou ne s’en est aperçue qu’à posteriori. Aller faire l’état des lieux, quelques jours après, met en droit de se poser des questions sur le pourquoi du comment. En principe, c’est avant la rentrée que les élus se doivent de s’enquérir de ce qui manque ou ne manque pas, en termes d’infrastructure, de matériels, de réfectoires et tutti quanti. Quand on veut faire un travail dans l’intérêt des étudiants, des lycéens, ou des écoliers, on le fait avant la rentrée, pour que ceux-ci arrivent dans leurs classes sans soucis. Mais lorsqu’on ne se préoccupe de ce qui manque, qu’après, c’est qu’on ne fait que de la figuration, de la démagogie et qu’on ne règle aucun problème, et c’est là où le bât blesse. Quand il manque des choses, et qu’on n’y peut rien, soit parce qu’on n’a pas les moyens, ou qu’on ne sait quoi faire, c’est qu’on est incompétent. Ce qui veut dire qu’on ne travaille que pour la galerie. Nonobstant, tout cela, il n’y a pas de quoi se bricoler des avantages quand ils n’existent pas, en plus, à quoi ça sert de se montrer travailleurs du moment que rien ne le prouve en la demeure ? Du moment que tout est clair, il n’y a pas à tergiverser, ce qu’il faut, c’est d’être un tant soit peu présent, correct et prendre les choses par le bon bout. Ce qui est certain, c’est que, ni le recteur, ni le wali ne sont impliqués dans notre propos, c’est que l’APW qui traine et ne semble pas se préoccuper des problèmes de l’université. D’abord parce qu’elle a assurément d’autres préoccupations, ensuite, l’intérêt que suscite l’université aux yeux de cette institution est, semble-t-il, mineur et ne nécessite guère une attention particulière. Certes, l’APW reste un élément qui ne peut être superfétatoire dans la vie de la wilaya, de par les responsabilités qui sont les siennes et de par le mandat que lui ont confié les électeurs, il n’en demeure pas moins qu’elle a manqué à son devoir en ne «pointant» à l’université qu’après coup.

S. A. H.

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