Professionnalisez les métiers qu’il faut !

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Par S. Ait Hamouda

La formation professionnelle, c’est la condition sine qua non de la maîtrise des métiers de la petite et moyenne industrie, voire des ateliers d’artisans. Il faut, toute proportion gardée, atteindre les performances dans tous ces métiers et lier tout ça à ce qui se pratique dans le pays. Mais la formation dans les règles de l’art et de la connaissance nécessite pour les élèves d’être studieux et attentionnés et pour les enseignants de la pédagogie. Apprendre l’agriculture de montagne exige d’abord de savoir ce qu’il faut à cette agriculture spécifique et indispensable aux zones accidentées. Ensuite ce qui l’accompagne comme activités, entre autres l’artisanat et le tourisme. Ce qu’il advient quand on reçoit une formation digne de ce nom, qu’on peut compter sur les compétences de nos apprenants et prévoir un developpement cohérent de toute une région. Cela ne veut dire en aucun cas que cet apprentissage se suffit à lui-même. Dès lors que l’on a un diplôme, il y a des exigences de maîtrise du terrain. Il y a à sublimer un métier, tant qu’on l’aime. Mais tout compte fait, on doit donner une suprême attention et être hyper vigilant dans l’appris pour l’appliquer là où on l’exerce. Les métiers du tourisme sont nombreux et demandent beaucoup d’aptitudes pratiques et théoriques. Ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas de savoir servir un repas ou un café, ce qui est à la portée de tout le monde, mais il faut la manière et ceci, on l’apprend dans une école de formation. Le tourisme n’est pas que recevoir de n’importe quelle façon des gens qui viennent de l’étranger ou de l’intérieur, le mérite est de leur donner envie de revenir aux lieux visités avec plaisir, ce qui est le plus difficile, au demeurant, et ce dont on souffre depuis longtemps. C’est grâce à l’artisanat local, corolaire du tourisme, que ce dernier turbine dans les pays réputés touristiques. Quoi qu’il en soit, l’apprentissage doit être valorisé au plus haut point, sans ça, on connaîtra ce qu’on a déjà subi par omission des données indispensables à ces métiers.

S. A. H.

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