Au-delà du classic «Comme une lettre à la poste»…

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Par S. Ait Hamouda

La loi des finances 2019 est passée comme une lettre à la poste. La majorité a voté pour et les partis minoritaires contre. Nonobstant ce qu’elle a de particulièrement intéressant, cette nouvelle loi est dans sa tendance à mesurer les charges de l’État, à contrôler la corruption, l’évasion fiscale et à mettre au diapason les équilibres financiers en dépit de la baisse des prix du pétrole. En outre, elle tend à simplifier les dispositions et la coordination pour améliorer les revenus de l’État. Cela peut se vérifier une fois la loi entre en application et ses effets sur le citoyen se vérifieront sur pièce. Lorsqu’on prend cette loi, cette disposition légale par ses effets, positifs et négatifs, on comprendra qu’il y a de l’amélioration que ce soit dans l’immédiat ou à l’avenir. Une amélioration qui vient de la limitation des importations et l’augmentation des exportations hors hydrocarbures qui a atteint les 3 milliards cette année et de plus, la consolidation des réserves de change du pays pour assurer aux générations futures une vie sereine dans la dignité. Sur les 21 amendements proposés par les députés pour cette loi, trois seulement ont été validés alors que pour le reste, ils ont été soit retirés par leurs auteurs ou carrément refusés par le conseil des finances. Il n’en demeure pas moins que les lois sont faites pour être discutées, il y a celles qui sont amendées et celles qui trouvent matière à débat. Cela signifie, pour ainsi dire, que les lois sont faites par les hommes et ceux-ci peuvent des fois, même souvent, se tromper. Ce qui revient à les mettre en débats, qu’ils soient féconds ou stériles. Les discutions autour de la loi des finances sont soumis en plénière et lorsqu’elle est adoptée, elle sera valable pour tous les Algériens. Et là ils, les Algériens, auront sur quoi baser leurs créances, comme leurs bénéfices. À ceci après qu’on prévoit une inflation de l’ordre de 4,5% en 2019, ce qui représente à tout le moins une diminution sensible du pouvoir d’achat. Il va de soi que vu la baisse des prix du pétrole, seule ressource, en attendant, du pays mais cela ne va pas tant faire de mal au pays.

S. A. H.

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