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UNIVERSITé DE BOUIRA - Département maths et informatique : Les cours n’ont toujours pas démarré !

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L’année universitaire 2018/2019 n’est toujours pas lancée au niveau du département des mathématiques et informatique (MI) de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira.

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Près de trois mois après la rentrée pédagogique, les étudiants de ce département n’ont toujours pas repris les cours, en raison d’un retard de pédagogie accumulé de l’année dernière, mais surtout à cause de la multiplication des mouvements de grève et des actions de fermeture de ce département.

Cette situation n’a pas laissé les étudiants, notamment ceux de la première année, sans réaction, puisque le comité des étudiants de ce département vient d’adresser une requête au ministre de l’Enseignement supérieur, sollicitant son intervention afin de mettre un terme à cette situation jugée par ces étudiants de “dégradée et d’anti-pédagogique”.

Dans cette même requête, dont une copie nous a été remise hier et aussi adressée au wali de Bouira, les étudiants exigent une solution rapide à ce blocage qui dure depuis l’année dernière. «L’année pédagogique est sérieusement menacée au niveau du département MI. Nous sommes empêchés de rejoindre les salles de cours. Les nouveaux bacheliers n’ont même pas rejoint les amphithéâtres pour les cours, alors que les groupes des TD et TP n’ont toujours pas été affichés. Le département est fermé par les étudiants issus d’une organisation estudiantine d’une manière sauvage depuis plus de 10 jours, sans que les responsables de notre université ne réagissent», lit-on dans cette même missive, qui sonne comme un véritable SOS des étudiants qui réclament la fin de ce qu’ils ont qualifié de «guéguerres» entre différentes associations estudiantines.

«Nous réclamons la fin de cette situation et l’intervention des responsables de l’université, afin de nous permettre d’aborder l’année universitaire normalement. Les revendications soulevées par ces associations ne relèvent, en aucun cas, de nos préoccupations. Ils réclament des faveurs personnelles et illégales, comme une révision des fiches d’orientations des spécialités et un rachat des moyennes. Nous attendons toujours l’intervention des responsables de l’université pour rouvrir le département et assurer les moyens pour notre formation», ont-ils aussi précisé. En attendant une réaction du ministre de l’Enseignement supérieur, le spectre de l’année blanche plane encore cette année sur le département maths et informatique.

Bachir A.

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