Brèves de Boumerdès

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L’arrêt de bus de Chabet El Ameur dans un piteux état

L’arrêt de bus intercommunal de Chabet El Ameur se trouve dans un piteux état depuis plusieurs années. L’endroit est menacé par des glissements de terrain. Les abribus réalisés en tôle depuis près d’une décennie, sont défigurés par un affaissement de terrain qui s’est produit lors de la tempête de neige de 2012. Depuis, rien n’a été fait pour aménager cet arrêt dépourvu de tout confort pour les voyageurs. Ces derniers sont délaissés à leur triste sort. Ils ne sont épargnés ni des pluies ni encore de la chaleur du soleil en été. Le terrain n’est pas bitumé et les voyageurs pataugent dans la gadoue à la moindre chute de pluie. Rien n’indique que cet endroit est un arrêt de bus. D’ailleurs, aucune plaque signalétique ne le désigne. Des travaux de replâtrage ont eu lieu par le passé, mais n’ont pas tenu face au rude hiver de la région. La direction des transports avait inscrit neuf projets d’arrêt de bus, dont celui de Chabet El Ameur, mais ils ont été relégués aux calendes grecques avant d’être touchés par le gel. L’année écoulée, le ministre des Transports, M. Zaalane, avait fait appel au privé lors de sa visite à Boumerdès, pour investir dans ce domaine. À ce jour, rien n’est fait dans ce sens.

Le marché couvert de Souk El Had toujours fermé

Réalisé à coups de millions de centimes, le marché couvert de la ville de Souk El Had, à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Boumerdès, n’est toujours pas ouvert. Les commerçants de la région n’ont toujours pas de lieux de négoce pour écouler leurs produits. Sa fermeture encouragera davantage le commerce informel qui ne cesse de se proliférer dans la localité. Des vendeurs à la sauvette étalent leurs produits dans les trottoirs de la ville causant ainsi désagréments aux citoyens et automobilistes. «Il n’y a aucun marché dans la région. Nous faisons nos emplettes dans les marchés de Thénia et Si Mustapha», dira un habitant du centre-ville. «On ne comprend toujours pas les raisons de sa fermeture», lance un marchand de fruits et légumes qui dénonce la dilapidation de l’argent public. Et d’ajouter : «Je me demande pourquoi on le laisse fermé après avoir dépensé trop d’argent pour sa construction». Le commerce informel pullule dans la wilaya alors que les moyens pour son éradication existent. Sur une vingtaine de marchés couverts réalisés à coups de milliards, seuls deux sont ouverts notamment à Ait Amrane. Aux Issers par exemple, un seul sur les deux projets inscrits est achevé alors qu’un autre n’est qu’une ossature abandonnée. À Legata, la bâtisse en métal est abandonnée, certains citoyens ont squatté des espaces qu’ils ont transformés en commerces.

Des transporteurs de Naciria bloquent le CW107

Des transporteurs de plusieurs villages de Naciria ont fermé, mercredi dernier, le chemin de wilaya N°107 à la circulation routière pour protester contre sa dégradation avancée. Cet important axe routier a été emporté par un affaissement de terrain en 2014, au niveau de lieudit Thala Yessli. Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours ont accentué sa dégradation et le trafic routier devenu impossible. La direction des travaux publics a dégagé récemment une enveloppe de 16 millions DA pour le réaménager. Les villageois ont dénoncé les travaux bâclés de l’entreprise chargée de sa réalisation. D’ailleurs, les dernières pluies ont dévoilé le replâtrage effectué sur ce chantier. Le trafic routier au niveau de cet axe routier qui relie Naciria à Timezrit en passant par les villages Voumraou, Vouaasse et Taazibt, a été bloqué à plusieurs reprises pour réclamer son aménagement. Les habitants de ces villages sont contraints de faire le détour par Chender sur la RN12 pour rejoindre le chef-lieu communal. Presque une grande partie de la commune est isolée.

Y. Z.

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