Des arbres et des ruchers pour les agriculteurs

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La subdivision agricole de la daïra d’Aïn El-Hammam vient d’adresser un appel aux agriculteurs de la région désirant bénéficier d’arbres fruitiers et de ruchers, dans le cadre du Fonds national du développement rural (FNDRA). Selon le subdivisionnaire, Ahmed Ali Chérif, tout citoyen possédant une parcelle de terrain peut profiter de cette aide. «Pour le moment, nous sommes en phase d’inscription et d’élaboration des demandes», dit notre interlocuteur. L’information, par voie d’affichage dans les villages et autres endroits très fréquentés, semble avoir déjà atteint son but, puisque plus de cent personnes, résidant dans les quatre communes d’Aïn El-Hammam (ex-Michelet, Aït Yahia, Ath Bouyoucef et Akbil), se sont inscrites sur les listes ouvertes depuis une semaine, au niveau de la subdivision locale. Les postulants sont invités à formuler leurs besoins en arbres fruitiers, dont le nombre doit se situer entre vingt et cent plants, suivant la parcelle de terrain dont ils disposent. Une fois les listes arrêtées, celles-ci seront envoyées à la direction de l’agriculture de Tizi-Ouzou qui y donnera suite. Quant à l’opération elle-même, l’on fait savoir qu’elle comprend la plantation d’espèces rustiques (figuier, cerisier, olivier), en sus de l’amandier. Ce dernier, introduit ces dernières années dans la région, semble s’adapter convenablement au climat des hauteurs, si l’on se fie aux récoltes enregistrées jusqu’ici. Aux plantations arboricoles, s’ajoute le greffage de l’oléastre dont regorge la région. Les paysans, qui ne ratent pas la saison pour greffer leurs merisiers, seront encouragés à en greffer le plus possible. «Avec la subvention de l’État, nous ne lésinerons pas sur les efforts pour pratiquer le maximum de greffes et de plantations», disent les paysans qui n’en plantent habituellement que quelques-uns par saison vu les prix élevés pratiqués au marché hebdomadaire local. Concernant l’apiculture, les éleveurs d’abeilles peuvent également bénéficier de cinq ruches chacun. «Au cas où le nombre des demandeurs dépasserait l’offre, nous aurons recours au tirage au sort pour désigner les attributaires», indique notre interlocuteur. Pour toutes ces opérations, il sera demandé une quote-part financière comme contribution de la part des agriculteurs qui y participent. Notons qu’au mois d’octobre dernier, une vingtaine d’apiculteurs par commune de la région d’Aïn El-Hammam avaient bénéficié de ruchers composés chacun de cinq ruches, ainsi que du petit matériel d’élevage, dans le cadre d’une opération initiée par la conservation des forêts de Larbaâ Nath Irathen.

A. O. T.

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