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MAATKAS - Enfants atteints de retard mental et d’autisme : Des spécialistes à la rencontre des parents

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L’association Ithrane des parents des handicapés de la wilaya de Tizi-ouzou, domiciliée à Souk El-Tenine, a organisé, samedi dernier au niveau de l’amphithéâtre du CEM Ounar Mohamed de Mâatkas, une journée de sensibilisation sur le retard mental et l’autisme. Cette rencontre à laquelle ont pris part les parents de cette catégorie de citoyens des régions de Souk El-Tenine, Maâtkas et Tirmitine, a été animée par des psychologues, des orthophonistes, des pédopsychiatres, des psychomotriciens et des médecins, en présence des autorités locales (APC et daïra), de représentants de l’APW et des services de la direction de l’action sociale (DAS) de Tizi-ouzou, de la directrice du centre psychopédagogique de Boukhalfa, de plusieurs associations, notamment celles activant dans le domaine, l’antenne locale du croissant rouge algérien (CRA)… Dans les diverses communications assurées par des spécialistes, il a été question de la prise en charge de cette catégorie aux besoins spécifiques depuis le dépistage «qui doit être précoce», a soutenu un intervenant, jusqu’à l’insertion professionnelle en passant par la réalisation d’infrastructures en quantités suffisantes, la prise en charge médicale et paramédicale, la scolarisation… Le docteur Toumert, médecin généraliste exerçant au niveau de la polyclinique de Souk El-Tenine, a traité du thème «Les premiers soins nécessaires après la détection du cas». Quant aux orthophonistes Boudjenah et Meklat, elles ont mis l’accent sur la prise en charge psychopédagogique, la socialisation, ainsi que l’éducation cognitive. «Il faut que cela se fasse avec des moyens adaptés et dès le très jeune âge», ont elles soutenu. D’autres interventions ont eu lieu et qui ont été assurées par des psychopédagogues, psychologues et psychomotriciens. Tous les intervenants ont insisté sur la nécessité du changement du regard de la société sur cette catégorie qui ne doit pas être marginalisée, en mettant en avant le rôle des parents et de la famille, ainsi que celle des autorités en charge du secteur. Concernant la prise en charge par les autorités, beaucoup de présents ont dénoncé «la pension de honte» attribuée aux personnes handicapées et qui ne dépasse pas les 4 000 DA. Lors des débats, plusieurs parents ont évoqué les pires difficultés dans lesquelles ils baignent dans la prise en charge de leurs enfants handicapés, au quotidien. A ce titre, il convient de signaler que grâce au mouvement associatif et au concours de l’APC de Souk El-Tenine, une structure de prise en charge de cette catégorie a été ouverte au niveau de l’école primaire de Tighilt Mahmoud de Souk El-Tenine. Elle sera animée par des spécialistes issus du mouvement associatif local. «Ceci en attendant la réalisation d’un centre psychopédagogique pour lequel le choix de terrain a été déjà fait», assurera le P/APC de Souk El-Tenine. A noter que la rencontre a été rehaussée par la présence d’une délégation de la JSK, représentée à l’occasion par le responsable de la communication et un membre du bureau de la direction. Ces derniers ont offert en guise de cadeau symbolique un fanion et un ballon.

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Rabah A.

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