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TIZI-GHENIFF - Bibliothèque communale : Manque de personnel et d’équipement

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La bibliothèque communale de Tizi Gheniff a été mise en service en 2014, mais des années après, celle-ci ne fonctionne toujours qu’avec deux jeunes recrutés dans le cadre de l’Anem, et d’un autre agent polyvalent affecté du mémorial Colonel Ali Mellah. «Nous faisons ce que nous pouvons et veillons au bon fonctionnement de cette bibliothèque. Le nombre des adhérents augmente notamment au moment des examens et des compositions trimestrielles. Nous avons aussi des non scolaires qui s’inscrivent», explique l’un des deux employés. Lors de notre visite, nous avons constaté que les rayons sont peu fournis en livres. Pourtant, juste à côté, plus de 6 000 ouvrages sur différentes disciplines traînent dans une salle du mémorial Ali Mellah. «Si un accord était signé entre la direction de la culture et celle des Moudjahidine, ce véritable trésor pourrait être mis à la disposition de la bibliothèque. Il est regrettable de voir des livres dans cet état», nous dit un féru de lecture qui se souvient du temps où la salle de lecture du mémorial était ouverte. Et de nous expliquer : «Il y avait de nombreux étudiants qui venaient prendre des ouvrages pour préparer leur thèse. A l’époque, ils n’avaient pas d’autres sources comme par exemple internet aujourd’hui». Nous apprendrons également que concernant la médiathèque, le serveur d’internet fut subtilisé il y a de cela plusieurs mois, mais n’a été remplacé. Les araignées ont tissé leurs toiles autour des micro-ordinateurs déposés dans une grande salle au premier étage. «Pour que cette bibliothèque puisse fonctionner convenablement, il faudrait que la direction de la culture lui affecte un personnel en nombre suffisant d’une part et qualifié d’autre part dans la gestion de ce genre d’infrastructures. Pourquoi construire des bibliothèques pour ensuite les laisser dans un tel état ?», s’interroge un autre intervenant qui évoque également le cas de la bibliothèque de M’Kira : «Dans cette municipalité où le manque d’infrastructures juvéniles est criant, la bibliothèque n’a fonctionné que deux ans. Une fois les contrats des jeunes recrutés dans le cadre de la DAS arrivés à terme, ils n’ont pas été remplacés. D’ailleurs, elle se dégrade chaque jour un peu plus». La plupart des foyers pour jeunes réalisés dans les villages, à coup de millions, sont dans des un état qui laisse à désirer, par manque de personnel et d’équipements, a-t-on indiqué.

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Amar Ouramdane.

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