La marche n’a pas eu lieu

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Annoncée pour hier par un collectif de citoyens de Béjaïa, «la marche des libertés» n’a finalement pas eu lieu. À peine entamée, des agents de la police sont intervenus pour empêcher la manifestation. Suite à quoi, les organisateurs ont opté pour un rassemblement sur la place Saïd Mekbel, où des prises de parole ont été improvisées. Tous les intervenants ont dénoncé «des atteintes aux libertés», tout en plaidant pour le respect de la liberté de manifester pacifiquement. Venue d’Alger pour prendre part à la marche, la porte-parole du mouvement Mouwatana, Mme Zoubida Assoul, a dit : «Je suis là pour défendre les libertés, la liberté d’expression, la liberté de circuler, la liberté de la presse, des libertés consacrées par la Constitution algérienne». Signalons au passage la présence de quelques parlementaires et défenseurs des droits de l’homme d’Alger, de Béjaïa, de Bouira et de Tizi-Ouzou. Dans un communiqué publié peu avant midi, la LADDH a invité «les pouvoirs publics à l’obligation du respect des droits de réunions et de manifestations pacifiques qui sont consacrés par le droits interne et le droit international des droits humains ratifié par l’Algérie», tout en exprimant «toute sa solidarité avec l’ensemble des détenus d’opinion et réitère son appel à la libération de l’ensemble des détenus d’opinion et à l’examen sans délai du recours à la cour suprême introduit par les avocats du blogueur Touati Merzoug pour sa libération».

F. A. B.

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