Grève les 26 et 27 novembre

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Le conseil de la wilaya d’Alger du conseil national autonome du personnel du secteur ternaire de l’Éducation (CNAPESTE) n’est pas prêt à céder.

Devant le constat de non prise en charge de ses doléances, cette entité syndicale a décidé de reprendre la protesta en observant une grève de deux jours les 26 et 27 novembre prochain. «Une grève qui sera appuyée par un sit-in devant la direction de l’éducation d’Alger-centre», lit-on dans le communiqué de ce syndicat.

A noter que le conseil de la wilaya d’Alger du Cnapeste veut, à travers ces actions de protestation, crier son ras-le-bol contre «les mutations arbitraires et illégales des enseignants de leurs postes de travail, d’un établissement à un autre par décisions abusives». Le syndicat qui dénonce, en effet, «les mutations arbitraires des enseignants», exige « le respect du droit du travail et de la fonction, notamment l’article 88 qui interdit les mutations pour des raisons disciplinaires et l’article 156 qui régit les cas de mutations des travailleurs pour nécessité de service ».

Il y a lieu de souligner, en outre, que le directeur de l’éducation d’Alger-centre a invité les enseignants des trois paliers confondus à une réunion le 14 novembre dernier. Une rencontre qui n’a rien changé, puisque les enseignants affiliés au Cnapeste ont maintenu leur mouvement de grève. «Nous avons constaté lors de cette rencontre ayant regroupé les représentants du Cnapeste et le directeur de l’éducation d’Alger-centre qu’il n’y avait aucune volonté de résoudre les problèmes restés en suspens», déplore cette entité syndicale.

Toutefois, le conseil de la wilaya d’Alger du Cnapeste exige, en outre, «l’annulation de la décision d’expulsion arbitraire des centres d’hébergement d’enseignants qui étaient employés via le système numérique». D’autre part, il annonce son refus de toute forme de restriction à la liberté d’exercice syndical, demande l’accélération du rythme des nominations et promotions dans les grades et le remboursement des ponctions sur les salaires pour la semaine qui a suivi le mois de la grève de 2018.

Cependant, le chargé de communication du Cnapeste a brandi la menace «d’aller plus loin si la direction de l’éducation nationale persiste à ignorer les revendications de cette entité syndicale». En effet, ce syndicaliste n’écarte pas la possibilité de recourir à une grève générale pour «soutenir leurs collègues jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause».

L. O.CH.

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