Accueil National La criminalité se banalise à Tizi-Ouzou

Plusieurs meurtres enregistrés à Beni Douala, Irdjen et Bouzguène ces derniers jours : La criminalité se banalise à Tizi-Ouzou

5882
- PUBLICITÉ -

Pas moins de trois corps sans vie, portant des traces de violences, ont été découverts dans la wilaya de Tizi-Ouzou en l’espace de 4 jours.

- PUBLICITÉ -

La première découverte a été faite dimanche matin du côté de Beni Douala. Il s’agit du corps d’un jeune homme de 23 ans, répondant aux initiales H, A, du village d’Aït Bouyahia. Selon des informations concordantes, la victime a trouvé la mort après avoir reçu plusieurs coups de poings et coups de barres de fer sur le corps. Tard dans la même journée de dimanche, une autre tragédie a été enregistrée dans la localité d’Irdjen, où une dispute a tourné au drame, puisqu’un des jeunes, L.Y, originaire de Bouilef, village de la même commune, a été assassiné par arme blanche. C’est en tous cas ce qu’affirment des sources locales qui parlent en fait, d’une bataille rangée entre des jeunes du village Bouilef et ceux d’une cité de la municipalité. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. Hier encore, un autre corps a été découvert, cette fois à Bouzguène, pas loin du village Aït Said. La macabre découverte a été faite par des citoyens qui ont aussitôt alerté les services de sécurité apprend- on des sources locales. Le cadavre appartenant à H.A.N, 54 ans, portait, selon la même source, plusieurs traces de violences, faisant dire à la population locales qu’il s’agirait d’un meurtre. Une enquête a été également diligentée pour élucider cette affaire. C’est dire que la violence et la criminalité gagnent de plus en plus de terrain en Kabylie, malgré la forte présence des services de sécurité. En effet, le nombre de crimes ne cesse de grimper de jour en jour. Ces crimes accentuent ainsi le climat d’insécurité qui règne dans la région. Une région qui ne cesse d’être gagnée par les fléaux sociaux de tous genres. Pour les observateurs et les spécialistes en la matière, cela reflète une situation sociale difficile dans laquelle vivote la population locale. En fait, en plus du terrorisme qui ne cesse de l’endeuiller, la Kabylie, plus particulièrement la wilaya de Tizi-Ouzou, se retrouve livrée à ces fléaux qui progressent pour atteindre même des villages, connus pourtant, dans un passé encore récent, pour leur calme et leur sérénité. La sonnette d’alarme est plus que jamais tirée.

M.O.B

- PUBLICITÉ -