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Un homme d’affaire retrouvé assassiné chez lui : Drame au lotissement Louggar

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C’est une entame de l’année des plus noires qu’ont vécu les habitants du lotissement Louggar de la ville de Tizi-Ouzou. 

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Un crime crapuleux y a été en effet, enregistré au premier jour du nouvel an. Un homme d’affaire, D’da M’hand, comme l’appellent affectueusement ses amis, a été retrouvé mort, dans son garage, en début de soirée. La victime, âgée de 78 ans, selon des connaissances, a été sans doute violemment brutalisé au vu de l’état dans lequel a été retrouvé son corps. « Il était sensiblement défiguré le corps portait des traces de violences, surtout sur la tête et le visage, d’ailleurs, ce n’est pas tout le monde qui l’a vu », susurre-t-on. Selon les premiers éléments ébruités autour de cette affaire, les premières suppositions penchent plutôt pour un crime commis par, très probablement, des connaissances de la victime, au fait de ce qui se tramait chez le malheureux D’da M’hand, qui s’est retrouvé seul ces derniers jours, ses enfants n’étant pas là ainsi que son épouse qui serait, dit-on, aussi en voyage pour rester au chevet d’un de ses enfants malade, en France. Il faut dire que plusieurs versions sont véhiculées et la rumeur fait du chemin sur le sujet. En effet, un certain bruit donnait le reste de la famille partie réveillonner au village, à Ain El Hammam d’où la victime est originaire. Alors que réellement, tous ses enfants sont établis à l’étranger depuis un certain temps. Le défunt aurait, dit-on alors, vécu avec, des « convives » invités probablement pour la circonstance, une soirée de réveillon qui aurait mal tourné… Une autre supputation, fait part d’un hold-up qui aurait mal fini… Cela dit, au vu de la situation dont a été retrouvé la maison, on parle de coffre qu’on aurait tenté de défoncer à la chignole, et de l’état du corps, sensiblement violenté avec les mains ligotées derrière le dos, allongé sur le ventre. Il y va sans dire qu’il s’agit là d’un crime délibérément commis, dans le but de déposséder la victime de son argent et d’autres biens précieux, qui auraient d’ailleurs disparu après le forfait. Avait-il, alors, refusé de donner le code de son coffre ? Reste aussi maintenant à savoir si les bourreaux étaient vraiment des connaissances de la victime, et si le crime a été formellement commis lors de cette nuit du réveillon. Car une autre version dit que cela faisait « au moins deux jours que la victime ne répondait pas aux appels, notamment de ses enfants qui se trouvaient en France. C’est alors qu’une de ses filles, mariée de son état, avisée, s’est rendue dans l’après-midi du jour de l’an chez son père, pour voir ce qui en était. La victime vivait, en effet, ces derniers temps, seul dans sa grande villa implantée dans ce lotissement. Mais ces filles mariées avaient pris l’habitude d’aller lui rendre visite assez souvent. Jusqu’à cette terrible découverte de l’une d’elle, avant-hier en début de soirée. « Franchement, on ne sait pas vraiment ce qui s’est passé mais une chose est sûre, la police est venue en force, tout a fait en fin de journée, pour ne pas dire en début de soirée. C’était aux alentours de 19 heures, je n’avais pas vu l’heure, sur le coup, mais c’était à peu près ça », témoigne un voisin qui avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se produire. Le lotissement était, hier encore, sous le choc. Il faut dire que le défunt, plus connu pour être le propriétaire d’un l’hôtel sis au boulevard Stiti, était estimé de tous sur la place de Tizi-ouzou où quasiment tout le monde l’appelait D’da M’hand. A noter qu’une enquête a été ouverte par les services de police pour déterminer les circonstances exactes du drame et, surtout, identifier les auteurs de ce crime. A signaler enfin que la dépouille du défunt a été transportée hier matin accompagnée d’un grand cortège funèbre dans son village natal à Azerou où il devait être enterré dans la région de Michelet.  

               

S. B.

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