Début timide à Tizi-Ouzou…

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Le premier jour de la campagne électorale n’a pas été particulièrement marquant à Tizi-Ouzou. 

Aucun signe spécifique qui donnerait à penser que l’on soit au début de la campagne électorale pour les présidentielles n’est venu bouleverser le quotidien des citoyens, si ce n’est les dessins et graffitis récents visibles sur les murs et les tableaux censés contenir les affiches des candidats.   Des tableaux d’affichage qui sont restés, à Tizi-Ouzou, pour la plupart, vides, comme c’est le cas à proximité du monument des martyres une seule affiche, celle du candidat Ali Benflis, orne le tableau dédié à l’affichage. Quant aux autres candidats, en l’occurrence, Belaid Abdelaziz, Abdelaziz Bouteflika, Moussa Touati, Louisa Hanoune et Fawzi Rebaïne, leurs posters ne sont visibles nulle part. C’est le cas aussi au niveau des autres sites d’affichage notamment à proximité du siège de commission de wilaya indépendante de surveillance des élections présidentiel (Cwisep), à la rue Rabia Ali (montée longeant la Maison de la culture) au niveau du jardin public du 1er novembre et au niveau de la rue Kerrad Rachid. C’est dire le peu d’enthousiasme des représentants des candidats au niveau local, qui affirmaient il y a peu, vouloir mettre les moyens nécessaires pour réussir cette campagne. Et si le coup d’envoi de la campagne eu lieu, officiellement, hier, aux quatre coins du pays, cela ne semble pas être le cas à Tizi-Ouzou.   De leur côté les citoyens sont encore moins enthousiastes. C’est du moins ce qui était remarquable, hier, auprès de la population de la ville des genêts. Selon certains citoyens rencontrés, « c’est une journée comme les autres. Début de campagne ou autre, on vaque à nos occupations », martelaient-ils.  Côté infrastructures prévues pour abriter les rencontres, au chef-lieu de la wilaya il n’y a que trois sites de retenus par la Cwisep, à savoir le stade Oukil Ramdane, la salle de spectacle de la maison de la culture Mouloud Mammeri et la salle omnisport Saïd Tazrout. Et, mis à part celui de la maison de la culture, les autres sites font grincer des dents, notamment la salle Tazrout qui est en chantier. D’autre part, le stade Oukil Ramdane ne semble pas emballer les candidats qui espèrent des meetings où les espaces paraîtraient pleins.  Hier donc, rien ne laissait penser que la campagne présidentielle a commencé à Tizi-Ouzou.  Cette situation pourrait néanmoins changer, dans les prochains jours, lorsque les choses sérieuses vont commencer, et le désintérêt affiché face à cette campagne devrait laisser place à la curiosité de découvrir le programme de chaque candidat, notamment avec la venue prévue des candidats à Tizi-Ouzou.  Le premier qui viendra dans la ville des genets pour convaincre les citoyens de la région sera Ali Benflis, attendu le 29 mars prochain. Le lendemain, ce sera à Abdelaziz Belaïd, de venir à Tizi-ouzou pour un meeting populaire. Les représentants du candidat Abdelaziz Bouteflika vont, par la suite, investir la ville, avec la venue d’Amara Benyounès, Amar Saïdani et de Amar Ghoul, pour un meeting prévu le 1er avril. Le directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika se rendra, quant à lui, à Tizi-Ouzou le 6 du mois prochain.  Il sera suivi d’Ahmed Ouyahia, chef de cabinet à la présidence de la République, qui est, lui, annoncé pour le 12 du même mois. Ceci, en attendant le programme d’éventuelles virées dans la région des autres candidats.

Tassadit Ch.

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