Un kidnapping tourne court

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Un autre enlèvement a été enregistré durant la nuit de dimanche à lundi, plus précisément à 00h30’, à Tizi Pakhlen, au chef-lieu communal d’Aït Bouaddou, relevant de la daïra des Ouadhias, apprend-on d’une source locale. 

Il s’agit du fils d’un entrepreneur, répondant aux initiales H.T, âgé de 29 ans, qui a été surpris par un groupe d’individus armés qui l’obligèrent à les suivre, ajoute la même source. Quelques heures après, les ravisseurs ont contacté la famille pour demander une rançon en contrepartie de sa libération. Selon une source proche de la famille, les deux parties convinrent d’un rendez-vous, fixé à la frontière entre Aït Bouaddou et Assi Youcef, en passant par le village Ibadissen, pour le paiement de  200 millions de centimes pour libérer l’otage. Toujours selon nos sources, la famille a contacté les services de sécurité qui ont investi les lieux du rendez-vous. Vers 4h30, les ravisseurs arrivèrent à leur tour, mais constatant la présence des forces de sécurité ils prirent la fuite abandonnant leur otage, libre, sain et sauf et ouvrant le feu en direction des policiers. Selon la même source, et à l’issue de l’opération, des traces de sang ont été constatées à l’endroit de l’accrochage. « Il s’agirait du sang de l’un des assaillants », dira notre source. Il convient de le rappeler que le phénomène des kidnappings a tendance à reprend de l’ampleur ces dernières semaines. Il y a quelques jours, deux personnes ont été enlevées dans la wilaya. Il s’agit de Dda Amar Gada, un émigré en retraite de Béni Zmenzer, qui est resté 11 jours entre les mains de ses ravisseurs avant d’être enfin libéré. L’autre victime est un jeune d’Azazga, Djennad Saïd, qui avait disparu plus d’une semaine avant d’être retrouvé à Médéa. Il est à noter que ces deux victimes ont été relâchées suite à la grande mobilisation citoyenne : grève générale, marche, caravane de sensibilisation… Une mobilisation qui s’avère inévitable, pour pallier à ce fléau qui ne cesse d’engendrer de la psychose et l’émoi et parfois même de deuil et la consternation.

 

 A.G 

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