Accueil National Les travailleurs menacent d’une grève illimitée

APC de Bouira Ils viennent de déposer un préavis : Les travailleurs menacent d’une grève illimitée

1928
- PUBLICITÉ -

Les travailleurs de l’APC de Bouira menacent de recourir à une grève illimitée, à compter de la journée de demain, jeudi 14 août, si aucune suite n’est accordée à leurs revendications socioprofessionnelles. 

- PUBLICITÉ -

La section syndicale des travailleurs de l’APC de Bouira, affiliée à l’UGTA, a déposé un préavis de grève, à l’issue d’une assemblée générale (AG), conformément aux textes en vigueur.  A travers leur plate-forme de revendications, les travailleurs de l’APC ont soulevé plusieurs revendications d’ordre socioprofessionnel, à commencer par le volet du logement social. En effet, les travailleurs municipaux réclament l’attribution d’un quota de logements sociaux participatifs (LSP). « Le P/APC de Bouira s’est engagé lors de sa dernière réunion avec notre section syndicale, d’attribuer un quota de 50 logements de type LSP aux travailleurs de l’APC, avant le mois d’août en cours. Mais à ce jour et malheureusement, il n’en est rien. Le maire n’a pas respecté son engagement », lit-on dans le même communiqué. Les employés de la mairie de Bouira ont soulevé également d’autres revendications d’ordre professionnel. Ils ont cité le versement de la prime du guichet, bloquée selon eux depuis 2008. « L’APC de Bouira n’a pas respecté la loi relative au versement de la prime du guichet depuis 2008. Les travailleurs de la mairie engagés dans la gestion du restaurant Rahma de l’année 2013 n’ont pas été rémunérés à ce jour. Idem pour les chauffeurs. Ces derniers ne bénéficient pas des différentes primes », ont-ils encore signalé.  Les travailleurs demandent, par ailleurs, l’assainissement définitif de leur situation. A commencer par les salaires et les différents rappels. Car selon eux, du retard dans le versement a été accumulé. Ils ont exigé de l’administration de régulariser la situation des travailleurs affectés au parc communal. Quant à ceux du filet social, les rédacteurs du communiqué demandent à ce qu’il soit tenu compte de la précarité de leur situation et de leurs emplois.                  

 O.K.

- PUBLICITÉ -