Plus de 1600 infractions à la législation commerciale depuis début juin

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Les opérations de contrôle de la qualité et  des pratiques commerciales, effectuées par les brigades compétentes à travers  la wilaya de Tizi-Ouzou depuis le début du mois de juin dernier, se sont soldées  par la constatation de 1.660 infractions à la législation commerciale, a-t-on  appris jeudi auprès de la Direction locale du commerce. Ces infractions, liées notamment au non-respect des normes d’hygiène,  défaut de facturation, non détention du registre de commerce, ont donné lieu  à l’établissement de 1.622 procès verbaux et la fermeture de 217 locaux commerciaux,  selon un bilan communiqué par le directeur intérimaire du secteur, Benhadji  Ahcène. Au titre du contrôle des pratiques commerciales, le bilan de la direction  fait état du relèvement, durant la même période, de la dissimulation d’un chiffre  d’affaires de plus 10,175 millions DA, représentant la valeur de transactions  commerciales non facturées. Des opérations de contrôle de la qualité de produits mis en vente ont  abouti à la saisie d’une quantité globale de plus de 26 tonnes de diverses marchandises,  dont notamment du poulet et de la semoule. Il s’agit de « produits anonymes conditionnés dans des emballages sans  aucune étiquette devant porter les mentions obligatoires », a indiqué M.Benhadji, précisant que la viande avicole saisie a fait l’objet d’une destruction, alors que la semoule, « déclarée après contrôle propre à la consommation a été destinée à des centres d’intérêt collectif ». Par ailleurs, la Direction du commerce tient à rassurer les citoyens que la consommation de la viande bovine provenant de l’abattage d’animaux atteints par la fièvre aphteuse « ne présente aucun danger pour la santé des consommateurs ». « Cette viande est entreposée, pour l’annihilation par le froid de tout risque de contamination, pendant plus de 72 heures dans les frigos de l’Office régional des viandes du Centre de Tala Athmane », qui avait réceptionné jusqu’à la mi-août, plus de 500qx de viande destinée à la vente à des bouchers pour le compte d’éleveurs, qui en fixent le prix, sachant que cet Office « n’assure que le rôle de prestataire de service », a expliqué à cet égard, M. Benhadji.

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