Le lycée technique épargné de justesse

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Un incendie monstre s’est déclaré samedi dernier vers 13 heures, au niveau de la forêt Izdagh, tout prés de Bouhamdoun, au chef-lieu communal de Maâtkas, au sud de Tizi-Ouzou. En l’espace de quelques heures, plus de 5 hectares de maquis, ainsi que des centaines de  chênes-lièges et d’oliviers sont partis en fumée. Une atmosphère apocalyptique prévalait à travers la localité de la daïra de Maâtkas pendant toute l’après midi de Samedi. Il est vrai que les autorités des communes de Souk El Tenine, Maâtkas et Tirmitine, les unités de la protection civile de Tizi-Ouzou et de Draâ Ben Khedda ainsi que les services des forêts et de la sécurité de Maâtkas et, surtout, la population locale se sont rapidement mobilisés pour maîtriser la situation et éteindre le brasier, mais la densité des forêts avoisinantes et la canicule qui régnait durant le week-end ont fait que le feu se propage rapidement et détruise plus de 5 hectares de broussaille, de maquis et des centaines d’arbres. Les flammes ont même envahi l’intérieur du lycée technique et toutes les mauvaises herbes ont du coup brûlé. Heureusement que le feu n’a pas pris au niveau de la salle de sport et des salles de classe sis juste à proximité. Encore une fois, la volonté divine a préservé cet établissement du secondaire. Les habitants ont vécu une journée d’épouvante, craignant pour leurs habitations. « Ma maison est entourée d’un terrain plein de broussaille et de maquis dont le propriétaire ne s’occupe pas et refuse de me laisser la défricher pour protéger ma demeure de ce genre de catastrophes », déplorera Dda Moh, le propriétaire de la maison.  Rappelons qu’à travers la daïra de Maâtkas, aucune unité de la protection civile n’est disponible. A chaque départ de feu ou d’accidents, il faut attendre que les pompiers viennent de Tizi-Ouzou, Draâ Ben Khedda ou Ouadhias, alors que dans ce genre de catastrophes, le facteur temps est très important pour limiter les dégâts et porter secours aux victimes. Hocine Brik, le vice-président de l’APC de Maâtkas, que nous avons questionné à ce propos, répondra : « Le projet d’une unité de la protection civile existe et le choix du terrain a même été effectué mais l’entame des travaux est renvoyée aux calendes grecques. Nous demandons aux responsables compétents de faire le nécessaire pour concrétiser ce projet qui est devenu indispensable, surtout avec l’arrivée prochaine du gaz et la multiplication d’éventuels accidents domestiques et des incendies ».                                                      

 

 Hocine T

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