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Modernisation de la capitale : Les propositions de l’UGCAA

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Tout en saluant l’initiative du gouvernement portant sur la modernisation de la capitale, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a avancé une série de propositions afin de réussir ce projet. « C’est une très bonne initiative de faire revivre la capitale durant la nuit, car ce n’est plus acceptable qu’en 2014, la wilaya d’Alger n’est plus encore au niveau des capitales modernes », a affirmé hier, El Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA, lors d’une conférence de presse animée au siège de son organisation syndicale, à Alger, sur le sujet de « la capitale et les activités commerciale ». De ce fait, le conférencier a estimé que son organisation syndicale soutien cette initiative, mais met en place une série de conditions afin de la réussir. Il s’agit, selon M. Boulenouar, de la nécessité de sortir des administrations centrales de la wilaya d’Alger pour « diminuer le nombre d’habitants qui est actuellement à presque de six millions, alors qu’il ne devait pas dépasser les trois millions. C’est pour cela qu’on trouve dans les pays modernes des capitales politiques et d’autres économiques », a-t-il noté. Dans ce sillage, le porte-parole de l’UGCAA pense à la décentralisation des hôpitaux et les autres administrations de service. D’autre part, la même organisation syndicale a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place des actions de sensibilisation pour inciter les citoyens à sortir durant la nuit. « Avant d’obliger les commerçants à prolonger leurs activités commerciales à des heures tardives, il faut que les citoyens sortent la nuit. Les commerçants se plaignent souvent de l’absence des clients durant la nuit », a fait remarquer M. Boulenouar. Selon ce dernier, l’ouverture des administrations, des bureaux de postes, ainsi que les banques va encourager davantage les citoyens à sortir la nuit. Le même responsable met en exergue, également, la nécessité d’assurer la sécurité le transport public, ainsi que l’éclairage dans les ruelles de la capitale.

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Samira Saïdj

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