Neuf points de vente du moutons ouverts à Béjaïa

Partager

Pas moins de neuf points de vente de cheptel ovin ont été ouverts sur l’ensemble du territoire de la wilaya en prévision de la fête du sacrifice, prévue durant la première semaine du mois d’octobre prochain, selon l’Inspection vétérinaire de Bejaïa qui précise que ces points de vente ont été désignés par un arrêté du Wali de Bejaïa, Hamou Ahmed Touhami. « La maladie de la fièvre aphteuse nous a contraints à limiter les points de vente de moutons pour la fête de l’Aïd El Adha. En tout, il y aura neuf points de vente, où les citoyens peuvent acheter leurs moutons. Il s’agit des marchés de Kherrata, Souk El Tenine, Amizour, Sidi Aïch, Adekar, Tazmalt, El Kseur, Akbou et Bejaia », a indiqué Idres Imad, l’Inspecteur vétérinaire de Bejaïa qui fait savoir que la vente de moutons se fera en présence de vétérinaires agréés. « Nous mobiliseront nos vétérinaires au niveau des points de vente pour contrôler le cheptel mis en vente. Ces marchés de bétail seront ouverts une fois par semaine. Cependant, leur ouverture quotidienne sera autorisée à 10 jours de la fête », a-t-il souligné. Dans un autre chapitre, M. Idres a informé que l’Inspection vétérinaire a traité presque la moitié des dossiers d’indemnisation déposés auprès de ses services par les éleveurs dont le cheptel a été atteint par la maladie de la fièvre aphteuse. « Sur les 87 dossiers déposés par des agriculteurs à notre niveau, nous avons déjà traité une quarantaine, alors que 31 éleveurs ont été déjà remboursés », a-t-il affirmé. Pour rappel, ce ne sont pas moins de 950 bêtes, entre bovins, ovins et caprins, qui ont été touchées par la plaie de la fièvre aphteuse dans la wilaya de Bejaia, où la maladie est apparue le 27 juillet dernier. Par ailleurs, l’Inspection vétérinaire  a informé que les éleveurs concernés par ce dispositif d’indemnisation sont uniquement ceux ayant déclaré officiellement leurs cheptel, atteint par cette maladie, auprès des services vétérinaires de la wilaya. Ces éleveurs ont été priés de constituer des dossiers comprenant, en tout, « une déclaration officielle de la maladie dûment établie par un vétérinaire fonctionnaire de l’Etat, constat de mortalité et un PV d’enfouissement cosigné par un vétérinaire étatique et un représentant du bureau d’hygiène communal, un ordre d’abattage signé par l’Inspecteur vétérinaire de la wilaya, le procès verbal d’abattage ou de saisie établi par un vétérinaire d’abattoir et un PV de désinfection des écuries », a-t-on souligné. Le barème d’indemnisation prévu par le Ministère de l’Agriculture et du Développement rural accorde  24 millions de centimes par tête bovine détruite et 15 millions pour les bêtes abattues et dont la viande a été restituée aux éleveurs pour la vente ou la consommation.

Boualem Slimani

Partager