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Risques dans la construction immobilière : L’urgence de la prévention soulignée à Boumerdès

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La maison de la culture Rachid Mimouni de Boumerdès a abrité hier samedi, une journée d’étude sur le logement industriel.  Organisée par le syndicat national des ingénieurs agréés en génie civil et bâtiment, et ce sous le haut patronage du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme, cette rencontre a été une occasion pour les experts et cadres du secteur cités de donner leur avis sur les processus de construction du logement industriel, en prévision des assises sur ce thème précis qui auront lieu le 30 septembre prochain au Club des Pins. Selon les précisions du ministère de tutelle, le rythme de réalisation des unités immobilières est actuellement très lent. Les méthodes mises en œuvre dans la construction des logements ont démontré leurs limites, notamment en ce qui concerne la pose des poutres et poteaux. Et l’on envisage d’y introduire, d’ici peu, des changements notables et efficaces, d’autant que les panneaux, les poutres et les poteaux seront fabriqués, dans le cadre du nouveau programme, au niveau des usines. Et l’on escompte ainsi réaliser, dans un proche avenir, 200 000 logements annuellement,  alors que le nombre construit par an, actuellement, ne dépasse pas les 80 000. D’autres intervenants ont, lors de cette rencontre,  mis en relief dans ce domaine  les nouvelles recommandations permettant d’éviter  les effets des catastrophes naturelles. Ils ont insisté et pour cause, en premier lieu, sur la nécessité de faire évacuer les personnes habitant dans un logement menaçant ruinent,  donc  classé dans la catégorie rouge 5. Et dans un rapport détaillé adressé à la tutelle, ils demandent, en outre, la détermination  et la délimitation des zones à risque, la création d’un observatoire national de ces zones à risque majeur, pour la prévention de telles catastrophes. Les principaux responsables de ce syndicat, qui exigent surtout la mise en place, à court terme, d’un office national de la gestion des catastrophes, ont fait une étude sur le vieux bâti dans la zone d’Alger. « A Aïn Benian, Bologhine, Dergana, et la Casbah, des citoyens occupent actuellement des logements très anciens et fortement endommagés par les précédentes catastrophes naturelles », ont déploré les mêmes intervenants qui recommandent, enfin, le recensement  des différentes catastrophes  et l’installation d’une cellule d’écoute au niveau des zones à risque.

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Salim Haddou

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