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Tizi-Ouzou : Journée sur les problèmes majeurs de l’environnement : Un «Bhopal» menace à brève échéance la Kabylie

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Voilà que l’on remet le dossier protection de l’environnement et de l’écologie au goût du jour. On reprend les mêmes et on recommence, avec à la clef, les mêmes tares, les mêmes travers, les mêmes échecs. On ne parle jamais assez de secteur à l’évidence, vital. Mais dans ce cas de figure, on en fait visiblement trop dans le discours pas dans l’action. En effet « la direction de wilaya de l’environnement de Tizi Ouzou organise dans le sillage des états généraux sur l’environnement tenues en date du 28 octobre 2013 au niveau de la Maison de culture Mouloud Mammeri, durant la période allant du 10 au 26 octobre 2014 au profit de l’ensemble des daïras des journées de vulgarisation et d’assistance technique sur les problèmes majeurs de l’environnement ». Aujourd’hui s’ouvrent celles consacrées aux Daïras d’Azazga, Bouzguene, Draa Ben Khedda et Tizi Ouzou. A la bonne heure ! A quoi pourra servir, aujourd’hui, cette quinzaine de sensibilisation, de démonstrations et de «cours magistraux» ? Sinon qu’à reproduire les mêmes échecs qu’auparavant. N’a-t-on pas encore compris que le problème est dans les esprits. C’est plus une question de culture, de société et de citoyenneté dont il s’agit et non de parlote et de tirs de plans sur la comète. La situation exige, par son urgence, la mobilisation active de tout un chacun, parce que nous sommes face à un «Bhopal*» pluriel qui ne dit pas son nom qui menace à terme la santé publique. Certes, les thèmes à «développer sont axés sur la problématique de la gestion des déchets ménagers et assimilés, les centres d’enfouissement technique des déchets ménagers ainsi que sur la réglementation régissant les installations classées et la fiscalité écologique», items hautement indispensables dans ce cas de figure, toutefois n’est-il pas plus pressant d’évacuer en premier lieux les contraintes liées aux oppositions à l’installation des centres d’enfouissement technique et trouver les solutions idoines par voie réglementaire et pratique pour la gestion des déchets spéciaux à forte nocivité envers la santé publique et la biodiversité. Par ailleurs les risques ne sont pas seulement comptabilisables aux seuls rejets «domestiques et assimilés», les véhicules roulants, toutes catégories confondues, surtout les plus vétustes, polluent impunément, à qui mieux mieux, l’atmosphère et les poumons des personnes. Alors que conformément aux textes en vigueur, certains 4 roues doivent être purement et simplement retirés de la circulation. Les facteurs de pollution ne sont pas seulement là où l’on croit, ils sont partout même à travers les échappements libres des matériels roulants.

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Sadek A.H

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