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Akbou : Selon le trésorier communal : "763 projets seront bientôt relancés"

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Constamment, l’exécutif communal ainsi que les chefs des différents services imputent le retard et le blocage de plusieurs projets au trésorier communal.

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Pour cela, 763 projets dont certains sont inscrits en 2005 viennent d’être visés par ce dernier pour un total de près de 300 milliards de centimes. Il s’agit, en général, de projets d’équipements et de tous les programmes communaux qui restent à réaliser. A défaut d’un BS (Budget Supplémentaire), une situation financière (Annexe 37 bis) est établie, lors de la dernière réunion, regroupant le trésorier, le CF, le chef daïra et l’exécutif communal d’Akbou. Bien que la trésorerie communale comptabilise des milliards de recette pour la 22ème commune la plus riche du pays, elle peine à acquérir un siège adéquat pour assurer les tâches qui lui reviennent. «Il nous faut des moyens pour aller vers un développement durable de la commune», plaide le trésorier communal d’Akbou. Pour la question qui a été posée pour le trésorier communal à propos de rejets systématiques des mandatements comme il a été avancé par certains membres de l’exécutif communal, M. Derbal a réfuté en bloc cette accusation : «Je détiens des copies des notes de rejets (Annexe 14) sur lesquelles il ressort clairement que les motifs de rejet sont réglementaires». Et de défier les responsables communaux d’avancer des preuves : «Si l’ordonnateur est certain que le receveur fait des rejets à tort qui ne sont pas motivés, la loi permet clairement au maire de requérir le trésorier». En dépit des conditions difficiles de travail du personnel, ce dernier a pu, selon le trésorier, traiter dans la journée, 28 dossiers entre marchés et contrats pour la commune d’Akbou, 10 dossiers pour l’EPH, 06 autres pour Ighram et 15 autres dossiers divers. Le traitement des situations et des mandatements pour la dépense publique se fait d’une manière stricte et il est soumis, selon lui, à une réglementation claire. « Je suis le dernier rempart de la dépense publique après le Contrôleur financier. Je dois procéder à la vérification de la dépense vis-à-vis de la réglementation en vigueur relative aux règles de la comptabilité publique», a-t-il expliqué. Notre interlocuteur n’a pas manqué de signaler la responsabilité de ce dernier devant la loi. Il évoque sa responsabilité «personnelle» et «pécuniaire» dans le cadre de l’exécution de la tâche que lui confie la loi, à savoir, «l’exécution des budgets communaux et les établissements publics». «Il nous faut beaucoup de moyens pour aller vers le développement durable de la commune. Et un trésorier permanant pour Akbou apporterait beaucoup d’avancement », espère-t-il. Ainsi, la trésorerie d’Akbou est classée, selon notre source, hors catégorie, «c’est-à-dire : elle est très importante vue ses capacités financières et un EPH qui n’est pas des moindres», dira-t-il.

La trésorerie logée dans le centre des handicapés !

L’ancien siège de la trésorerie sis en face de l’APC est dépourvu, depuis le mois dernier,  d’électricité suite à une panne. «Outre son état dégradé et son exigüité l’entrée du siège est transformée en décharge à ciel ouvert», se désole l’argentier de la commune. Pour y trouver un local substitutif, la DAS a mis à la disposition de la trésorerie deux salles pédagogiques au niveau du centre pour handicapés, sis au lieu-dit (ex-caserne). «Je remercie d’ailleurs la directrice du centre et le DAS (Directeur de l’Action Social) qui nous ont accueillis dans leur enceinte», dira notre interlocuteur. «On ne peut pas continuer à travailler dans les mêmes conditions. Si le bureau de la trésorerie demeure non équipé en matériel et non renforcé en ressources humaines, il n’y aurait pas de progrès. Et cela pénaliserait la commune», prévient Mr Derbal. Et d’ajouter dans la foulée : «C’est grave qu’une commune aussi riche comme Akbou ne puisse doter sa trésorerie d’une structure adéquate. A l’état actuel, on est contraint de travailler par équipe. Nous disposons de 12 agents. Les deux salles qui ont été mises à notre disponibilité par la DAS ne nous permettent pas de travailler tous. Ces deux salles devraient être occupées par les enfants handicapés. Et je déplore tous çà c’est anormal de voir une commune aussi riche comme Akbou qui ne peut pas mettre à la disposition de la trésorerie un siège digne de nom». Selon le maire d’Akbou, la commune a procédé à la location d’un local pour abriter le service ; néanmoins, la procédure connaît des ralentissements compromettant, du moins jusqu’au jour d’aujourd’hui, sa concrétisation.

Menad Chalal

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