De nombreux maquis pilonnés par l'ANP

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L’arrestation de deux éléments de l’ex-GSPC, blessés il y a une dizaine de jours lors d’un accrochage près des Issers, n’est pas un simple épisode dans la lutte anti-terroriste à l’Est de Boumerdès. Mettant à profit les indications de ces deux terroristes capturés, les militaires ont aussitôt orienté leur logistique en direction de certaines zones sensibles proches des grands centres urbains de Bordj Ménaïel, Baghlia et Dellys. L’artillerie classique a été alors utilisée à intervalles réguliers, avant hier, au niveau d’un piémont surplombant le douar de Ain El Hamra. Relayées par des rafales de fusils mitrailleurs, des dizaines d’obus de gros calibre sont tombées en aval sur de nombreux endroits d’une petite colline, où l’on soupçonnait, fortement, la présence de tanières de sanguinaires. «Au moins, une casemate y a été systématiquement détruite par ce raid», ont signalé certaines sources. Prenant toujours le soin de brouiller les différents réseaux de téléphonie mobile, en guise de prévention contre d’éventuels attentats à l’explosif télécommandés, les militaires ont ratissé ensuite d’autres maquis environnants. D’importants renforts de l’ANP ont été en effet, déployés, hier, au lieu dit Ouled Abdellah pour boucler notamment, a-t-on indiqué la partie Ouest de la montagne de Ghzerwal. Secondées par d’autres brigades annexes de sécurité des détachements de l’ANP sont, en fait, intervenus encore, depuis plus de deux mois et à maintes reprises, dans cette contrée.  Pour rappel, ces interventions auront permis, notamment près de Sidi Daoud et de Legata, d’empêcher les groupuscules terroristes de racketter les paysans ou de planifier leurs rapts pour la réclamation des rançons, et ce, en plus de l’arrestation de nombreux suspects de l’ex-GSPC et la démolition de plusieurs casemates de l’islamisme armé avec désamorçage des bombes artisanales au cours des ratissages.

Salim Haddou

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