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Les associations culturelles dénoncent la mauvaise gestion du budget réservé à la culture

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Dans une déclaration rendue publique, dernièrement, le Collectif Culturel Création et Progrès (CCCP), une association culturelle estudiantine, activant à l’université Abderrahmane Mira de Bejaïa, dénonce avec virulence « le mépris » que réserve l’administration de l’université à la culture et réclame par la même la lumière sur la gestion du budget qui lui est accordé par le ministère de tutelle. «Selon le bilan donné par le recteur actuel, suite à son installation, moins de 10% du budget alloué par l’enseignement supérieur aux activités culturelles, scientifiques et sportives a été bénéficiaire aux associations culturelles, ce qui suffit à peine à couvrir leurs besoins en fournitures de bureau. Nous demandons à l’administration de rendre publique la gestion du budget réservé à la culture», exige le CCCP dans sa déclaration. Abondant dans le même sens, le CCCP, qui décrit le paysage culturel dans l’université de Bejaïa comme «un désert sans vie», rappelle «que ce bilan n’a pas été remis à jour depuis et que les promesses de transparence n’ont pas été tenues». Par ailleurs, cette association culturelle déplore le fait que les 46 000 étudiants que compte l’université de Bejaïa, avec ses deux campus, ne bénéficient «que d’un seul centre culturel au niveau du campus Targa Ouzemour, lequel est, de surcroît, dégradé et non équipé pour les besoins des associations culturelles et artistiques». Par ailleurs, le Collectif Culturel Création et Progrès, qui proteste contre «les limitations d’accès au centre culturel universitaire (CCU), les intimidations et pratiques répressives des agents de sécurité dignes d’une police de mœurs à l’université», réclame «un accès libre aux associations culturelles pour tous les étudiants (24/24 et 7/7), la dotation de la salle du CCU d’une régie, un accès sans limitation aucune au centre d’impression pour le travail de communication des activités, ainsi que la réalisation au campus d’Aboudaou d’une infrastructure réservée aux activités culturelles».

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Boualem Slimani

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