Le SNTFP revient à la charge

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Les travailleurs de la formation professionnelle comptent entamer la nouvelle année par les actions de protestation. En effet, ils n’écartent pas l’organisation d’une grève ou rassemblement, à partir de janvier prochain. Après une bonne période d’accalmie, le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle revient à la charge pour exiger la prise en charge de sa plate-forme de revendications. «Le retour aux actions de protestation est devenue une obligation, notamment face à la situation qui perdure dans le secteur de la formation professionnelle. De ce fait, le conseil national tiendra une réunion, la fin du mois courant, pour décider d’une action de protestation», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le SNTFP. Le syndicat justifie cette décision par la fermeture des portes du dialogue avec le ministère de la formation et de l’enseignement professionnel. «Le gel de notre action de protestation qui a été décidé depuis presque une année, est venu suite à la promulgation de la circulaire 186 du premier ministre portant sur l’ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux, mais en vain, car le ministère de la tutelle continue toujours de fermer les portes du dialogue avec notre syndicat», a expliqué le SNTFP. Ce dernier a regretté le fait que tous les secteurs aient connu des révisions du statut particulier des travailleurs, «sauf celui de la formation professionnelle», a martelé la même source tout en dénonçant les pratiques « abusives», exercées à l’égard des syndicalistes, notamment « dans les wilayas de Bejaïa, Sétif et Constantine, dont plusieurs travailleurs ont été exclus de la promotion», a fait savoir ladite organisation syndicale. Concernant les revendications avancées par le SNTFP, figurent la modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels avec leur intégration dans le secteur, la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs et l’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste du directeur de centre de formation. Les travailleurs de la formation professionnelle réclament, également, la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur, la prime du sud et d’accorder le droit aux fonctionnaires de connaître la note d’évaluation servant de base pour le calcul de la prime de rendement.

Samira Saïdj

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