Vers la reprise de la protesta

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La tension monte d’un cran chez les agents de la protection civile, qui ne veulent en aucun cas baisser les bras, et ce, jusqu’à satisfaction totale de leurs doléances. Face au «mutisme» et à «l’indifférence» affichée par la direction générale vis-à-vis de leurs revendications restées en suspens à ce jour, les agents de la protection civile ont brandi la menace de sortir dans la rue dès le mois de février prochain. La fédération nationale des agents de la protection civile, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) convoquera son conseil national avant la fin du mois en cours, pour évaluer la situation des lieux et prendre les décisions qui s’imposent. Les membres du Snapap ont justifié le recours des agents de la protection civile à la protestation par la non-prise en charge de leur plate-forme de revendications socioprofessionnelles exprimées par cette corporation durant plusieurs mouvements de contestation. Ces derniers ne trouvent que la protestation comme seule alternative « afin de faire valoir leurs revendications et pour mettre un terme aux abus et à la marginalisation des cadres et de leurs compétences et afin d’exiger la réintégration des pompiers licenciés abusivement dans leurs postes de travail et leur indemnisation par la suite », selon la même source. Les agents de la protection civile demandent également à être associés dans l’élection de leurs représentants dans les œuvres sociales, les mutuelles et les conseils, et réduire la durée de l’acquisition de logement à 12 mois». La fédération nationale des agents de la protection civile lutte depuis plusieurs mois pour exiger notamment, «la révision avec la concertation de la base du statut particulier, l’augmentation des primes et indemnisations de risque et de nuisance, l’augmentation du salaire de base de l’ordre de 100%, ainsi qu’un salaire mensuel dont le seuil minimum ne doit pas être inférieur à 55 000 DA». Ces derniers appellent en outre la direction générale à « reconsidérer le salaire des corps communs, ainsi que les allocations familiales, les primes et les promotions au sein de la protection civile, et à limiter la durée de travail pour avoir droit à la retraite après 25 années de service seulement».

L.O.CH

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