Après avoir observé une grève qui aura duré une semaine, et ce du 21 au 27 janvier dernier, afin de protester contre les « conditions de scolarité difficiles et les insuffisances constatées en moyens pédagogiques » dans leur établissement, les élèves du nouveau lycée d’Ath Mansour (46 kms à l’est de Bouira) ont convenu, au terme d’une assemblée générale laquelle a regroupé mardi dernier, la direction du lycée, l’association des parents d’élèves et les élèves, de réinvestir les bancs de classe après avoir eu des promesses tangibles quant au règlement « définitif » des problèmes qui perturbent le bon déroulement de leur scolarité. Ainsi, il a été convenu le règlement, point par point, du problème lié à la restauration, en ouvrant la cantine dudit lycée, demeurée fermée depuis des années. L’autre revendication qui a été satisfaite a trait à l’installation du système de chauffage dans les classes, inexistant jusque-là avec la réfection de la conduite du gaz de ville et l’installation du matériel du chauffage afférent qui permettra aux élèves de suivre les cours sans grelotter de froid! Et enfin, la dotation du lycée en équipement informatique (PC, imprimantes, Internet, etc.) afin que les lycéens puissent s’initier aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour le reste des revendications, comme l’équipement du laboratoire en matériel nécessaire, qui accuse d’ailleurs un manque flagrant en moyens nécessaires qui permettent de mieux réaliser les expériences scientifiques pour les élèves, en joignant la théorie à la pratique notamment pour la filière des sciences naturelles. Par ailleurs, les élèves de cet établissement déplorent le fait que « la tutelle n’ait pas encore tenu tous ses engagements afin de régler une bonne fois pour toute, tous les problèmes dans lesquels se débat le lycée » regrette un élève. Il est à rappeler que cet établissement a ouvert ses portes il y a 6 ans de cela. Mais force est de constater qu’il manque cruellement en moyens pédagogiques et humains pour son bon fonctionnement, à telle enseigne que beaucoup d’élèves ont dû quitter ce lycée pour suivre leur scolarité ailleurs, là où les moyens existent.
Y.Samir