Iwendajen et Iblouten isolés

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Les habitants du village Iwendajen et une partie de ceux d’Iblouten, tous deux situés au Sud-ouest de la commune de Barbacha, ont été désagréablement surpris, hier, en constatant que leurs bourgs respectifs se trouvent isolés du reste de la commune suite à un éboulement de terrain ayant quasiment envahi et fermé le seul accès qui y mène. Cet éboulement avait fait son apparition il y a 7 ans et la terre n’a jamais cessé de bouger à cet endroit. Mais force est de constater que la non prise en charge de ce phénomène par les secteurs concernés a fait que l’éboulement touche cette fois-ci la route et la coupe complètement à la circulation. Les responsables locaux se sont rendus sur place hier et ont constaté de ce fait que la réparation des dégâts enregistrés, notamment l’ouverture de l’accès unique menant vers ces deux villages, ne peut se faire avec les modestes moyens dont dispose la commune. « Avec un tel éboulement, nos moyens en engins ne nous permettent guère de rouvrir l’accès, car cela nécessite plusieurs bulls et plusieurs camions pour évacuer ces tonnes de terres et de pierres », avait rétorqué Toufik Adenane, chargé des affaires courantes de la commune de Barbacaha. À cet effet, ce responsable local dira qu’il a fait appel aux responsables de la wilaya et à ceux de la Direction des travaux publics pour une prise en charge urgente, qui consiste en la réouverture de ce chemin de wilaya pour mettre fin à l’isolement des habitants enclavés. Les habitants concernés, pressés de sortir de cet isolement subit, sont passés à une vitesse supérieure en constituant une délégation qui accompagnera le chef de la daïra de Barbacha pour rencontrer les responsables de la DTP. Les pourparlers ont été entamés hier matin entre les deux parties et l’on ne sait pas encore quel sera le résultat de ces discussions, sachant à priori que la DTP songe, selon une source sûre, à faire appel à des entreprises privées pour mobiliser leurs engins à l’endroit de l’éboulement et dégager la route bloquée, et ce, dans l’attente de l’entame de sérieux travaux à l’effet de mettre un terme au mouvement de la terre. Toutefois, cela nécessitera beaucoup de temps, ce qui contraindra les habitants des deux localités à faire le détour par Feraoun ou Beni Mohli, ou à subir encore le calvaire de cette route qui a atteint des degrés lamentables en termes de dégradation. Un calvaire qui a duré 7 ans déjà.

Nadir Touati

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